https://www.youtube.com/watch?v=R5foTl-idT8
Pierre Bergerault [00:00:37] Bonjour à tous et bienvenue dans ce numéro de Politique et économie aujourd'hui en compagnie de Stanislas Berton. Bonjour Stanislas.
Stanislas Berton [00:00:45] Bonjour Pierre.
Pierre Bergerault [00:00:47] Stanislas Berton, vous êtes un ancien chef d'entreprise et vous vous consacrez aujourd'hui à l'analyse économique et à la gestion des risques. Alors, après votre ouvrage La France Retrouvée, qu'on avait évoqué sur ce plateau, le tome trois, le voici, de votre opus L'Homme et la Cité, un ouvrage que nos téléspectateurs pourront retrouver sur la boutique officielle de TV Libertés, en précisant que les trois tomes de cet ouvrage peuvent être lus indépendamment, dans l'ordre, dans le désordre, et cetera. Et donc, avant de commencer cet entretien, n'oubliez pas de cliquer sur le pouce en l'air en bas de cet écran et de nous laisser vos commentaires pour un meilleur référencement. Stanislas Berton, abordons donc cet ouvrage, L'homme et la cité, volume trois, et vous dites que ce travail, cet ouvrage vise à montrer la réalité d'une guerre froide devenue chaude, opposant les forces mondialistes à celles des nations libres. Alors, comment ce conflit s'est-il réchauffé ces derniers temps ?Stanislas Berton [00:01:50] Oui, Alors quand on a déjà dit ça, il faut quand même rappeler que c'est une spécificité de cette guerre, j'en parlais dans le volume deux, d’être vraiment une guerre hors limite, donc qui est très différente des autres guerres puisqu'elle se fait essentiellement par l'infiltration plutôt que l'invasion. On en avait déjà parlé. La subversion des institutions, elle se déploie dans différents domaines, que ce soit le droit, l'économie, la finance, la culture, la démographie. Et là, ce qui s'est passé en 2022, c'est que, justement, en fait, cette guerre, elle est devenue tout d'un coup visible avec ce front ukrainien qui s'est ouvert qui a concentré l'attention cette année, mais qui est un seul front dans une guerre beaucoup plus large. Et en fait, si on veut faire un peu la généalogie de ce qui s'est passé, il y a eu quand même des étapes avant qui ont un peu contribué à réchauffer petit à petit cette guerre.
Il y a eu la victoire de Donald Trump en 2016 à l'élection présidentielle et on se rappelle que, en fait, Hillary Clinton n'était pas censée perdre. Et après, il y a eu aussi la purge qui a été effectuée par le prince héritier d'Arabie saoudite, Mohammed Bel Salmane, qui a en fait décapité tout l'État profond mondialiste saoudien, en arrêtant des centaines de personnes de la cour et en saisissant pour près de 800 milliards d'actifs, je crois. Et là, en 2022, on a eu cette guerre en Ukraine qui là a correspondu aux critères de la guerre telle que l'imaginaire occidental le conçoit, une guerre de position avec des mouvements de troupes, des bombardements, la logistique, et cetera. Mais il faut bien avoir conscience qu'il y a beaucoup de choses qui sont en train de se passer dans le monde et que cette guerre-là, elle a tendance à cristalliser l'attention et le récit médiatique, mais il y a beaucoup de choses aussi très intéressantes qui se passent dans le monde, et je suis sûr qu'on va les aborder dans cet entretien.Pierre Bergerault [00:03:40] Alors, une guerre hors limites que vous qualifiez aussi de cognitive. Que voulez-vous dire ?
Stanislas Berton [00:03:45] Une guerre cognitive parce que, comme le disait James Giordano, qui est professeur à West Point, le cerveau humain sera le champ de bataille du XXIᵉ siècle. Donc aujourd'hui, cette guerre, c'est une guerre essentiellement de l'information, une guerre de la perception. Et on va voir qu'il y a tout un travail qui a été fait aussi bien sur la Russie que sur la Chine que sur tous les gens qui sont désignés comme complotistes ou populistes pour préparer l'opinion publique et pour enfermer les populations occidentales dans une réalité parallèle.
Pierre Bergerault [00:04:15] Alors les mondialistes, est ce que vous pouvez un peu nous expliquer quels sont leurs objectifs au sein de ce conflit ?
Stanislas Berton [00:04:23] Oui, absolument. Déjà ce qu'il faut bien comprendre sur le mondialisme, c'est que le mondialisme est un suprémacisme avec une idée centrale, c'est qu'il y a en fait des castes dans la société. Il y a notamment une caste d'élus. Et ces élus, parce qu'ils ont le droit divin de gouverner la terre entière, ils veulent déjà réaliser une gouvernance mondiale. Leur objectif, c'est de détruire les nations souveraines, d'abolir les nations souveraines ou la souveraineté des peuples et de remplacer ça par une gouvernance mondiale qui serait quand même de forte inspiration technocratique, parce que ces gens-là pensent qu'on peut tout manager selon les méthodes de management technocratique moderne telles qu'elle se sont déployées dans le monde de l'entreprise dans un premier temps. Et ensuite, que va-t-il se passer ?
Il y a cette caste d'élus qui va gouverner tout le monde par des moyens technocratiques et comme le reste de l'humanité est assimilé à une espèce de bétail, on va le surveiller en permanence, on va le tracer, on va le pucer. C'est le projet de surveillance généralisée qui se déploie - on l'a vu de manière très concrète avec la crise sanitaire - mais qui va encore se déployer avec des choses comme les « smart cities », c'est-à-dire les villes connectées, ce qu'on appelle l'Internet des objets, donc des objets qui donnent en permanence des informations, et la prochaine étape qui a été évoquée frontalement par Klaus Schwab notamment, on peut retrouver un extrait d'un entretien qu'il a donné en 2016, c'est l'Internet des corps, « Internet of bodies » où, là, ce sont les hommes qui vont être connectés et, tout ceci va nourrir cette espèce de système de surveillance. Et on va aboutir aussi à quelque chose, dont les Occidentaux commencent à voir les prémices, qui est l'abolition de la propriété privée. Donc on voit qu'en fait, c'est un système absolument totalitaire où une caste d'élus va essayer de complètement réduire en esclavage les populations qui sont jugées inférieures.Pierre Bergerault [00:06:07] Sur les moyens qu'utilisent ces mondialistes pour parvenir à leurs objectifs, vous parlez de manipulation psychologique et d'ingénierie sociale pour neutraliser toute volonté de résistance. Expliquez-nous.
Stanislas Berton [00:06:23] Oui, alors c'est vraiment le coup de génie du mondialisme. Il faut rappeler qu'en fait c'est le proto mondialisme qui a inventé l'ingénierie sociale, notamment une institution qui s'appelle la société Fabienne, qui a été créée à la fin du XIXᵉ - ce sont des choses qui remontent quand même - qui a inventé l'ingénierie sociale, qui a fondé la London School of Economics, qui a été pionnière dans toutes ces théories économiques, tout ce qui est économie comportementale, et cetera. On a aussi le neveu de Freud, qui s'appelle Edward Bernays, qui a inventé toutes les relations publiques et les relations presse, et cetera., la manipulation de l'opinion publique à grande échelle.
Pierre Bergerault [00:06:58] Il a écrit un ouvrage qui s'appelle Propaganda.Stanislas Berton [00:06:59] Exactement. Donc on est face à des gens qui maîtrisent la propagande, qui ont inventé les outils d'ingénierie sociale. Et le coup de génie, c'est d'avoir compris que quand on a une oppression qui est visible, qui est manifeste, en fait, elle suscite naturellement un sentiment de rébellion, de révolte. Et donc leur coup de vraiment de maître, c'est d'avoir dit : « on va empêcher les gens de comprendre qu'ils sont enfermés dans une prison et on va même faire ce truc extraordinaire de faire croire aux gens que leur prison, c'est la liberté ». On va pousser les gens en fait vers la servitude, mais en leur faisant croire que c'est eux qui sont à l'initiative et en leur disant que c'est pour leur bien, pour l'accomplissement de leurs désirs ou leur épanouissement personnel. C’est absolument terrible. Les populations occidentales sont enfermées dans une prison cognitive. Les mondialistes ont réussi à faire aimer aux occidentaux leur servitude.
Pierre Bergerault [00:07:56] Et alors vous parlez à cet effet d'experts de la désinformation au travers de tout ce personnel que l'on voit sur les plateaux de télévision. Pensez-vous qu'ils sont tous rémunérés par le système mondialiste pour aller dans leur sens à ce point ?
Stanislas Berton [00:08:15] Non, c'est beaucoup plus subtil, il y a des effets d'influence qui sont beaucoup plus diffus. Tout se joue déjà au niveau de la formation. Quand on regarde le mondialisme, il s'est déployé à partir des universités d'élite et notamment les grandes universités anglaises, notamment le All Souls College d'Oxford, et on voit qu'ils y ont recruté des gens qu'ils ont placés, par exemple, à la tête de grands journaux de rédaction. Récemment, je lisais un article où il y a carrément tout une université anglaise, le King James College je crois, qui travaille étroitement avec les services de renseignement et qui forme des gens qui sont de fait des espions mais pour les mettre à la tête des rédactions des grands journaux britanniques ou américains, et cetera. Il y a donc déjà une formation des têtes dirigeantes et ensuite il y a une sélection des profils et il y a une espèce de pression, je dirais insidieuse, qui se fait, c'est à dire qu'on vous fait comprendre, et il y a beaucoup de témoignages dans ce sens quand on parle à des élèves dans des écoles de journalisme, par exemple, qu’il y a certains sujets qu’il vaut mieux ne pas aborder si vous voulez trouver du travail à la sortie. Donc en fait, petit à petit, il y a une autocensure, il y a un conformisme idéologique qui est d'autant plus redoutable que ce n'est pas une pression directe. On vous fait juste comprendre que si vous voulez continuer dans ce métier ou dans ce milieu, il y a des sujets qu'il vaut mieux ne pas aborder, il y a des opinions qu'il vaut mieux ne pas avoir. [L’influence] se fait aussi par ce biais-là.Pierre Bergerault [00:09:37] Et alors, l'un des meilleurs exemples, c'est cette fondation qui s'appelle les Young Global Leaders, qui est chargée justement de rassembler ce personnel mondialiste et de le placer aux postes de pouvoir.
Stanislas Berton [00:09:51] Exactement. Et on a un témoignage vraiment éloquent à ce sujet du président du Forum économique mondial, Klaus Schwab. Le Forum économique mondial a un programme de Young Global Leaders. Et, en 2007, à la Harvard Kennedy School, une sorte de « Sciences Po » mondial qui forme tous les gens qui vont aller après dans les grandes institutions type ONU, Klaus Schwab dit devant un auditoire : « Avec mes leaders, nous avons pénétré tous les gouvernements de la planète ». Donc il l'avoue. Et en fait, les mondialistes ont une politique de ressources humaines qui est assez impressionnante, efficace, parce qu'ils repèrent, grâce aux grandes universités dans lesquelles ils ont des relais, les éléments les plus prometteurs, et ils vont leur mettre le grappin dessus en leur disant que s’ils veulent aller loin, s’ils veulent monter, ils doivent rejoindre le mondialisme. Alors, soit ils le font par la séduction, et les gens adhèrent au récit mondialiste parce qu'il y a des gens qui y croient sincèrement, qui pensent vraiment qu'une gouvernance mondiale serait formidable, que l'on va résoudre les problèmes de l'humanité grâce à la technologie, et cetera, et il y a aussi des gens qui le font parce qu'ils se rendent compte qu'ils n’ont pas vraiment d'avenir s’ils ne suivent pas cette voie-là. Et enfin, il y en a qui se disent qu’ils ont quand même cette vocation, qu’ils vont essayer de jouer le jeu et, peut-être que de l'intérieur, ils arriveront à faire des choses. Seul Dieu connaît le cœur de chaque homme. Mais, en tout cas, clairement, les grandes institutions d'élites sont utilisées par les mondialistes pour faire du recrutement.Pierre Bergerault [00:11:11] Mais quel est le profil psychologique des membres de ce personnel qui intéresse les mondialistes ?
Stanislas Berton [00:11:18] Ce sont des gens qui ont déjà un certain niveau intellectuel, qui peuvent quand même être influencés parce que le mondialisme veut le contrôle. Soit on les contrôle par la pression, soit on trouve des éléments avec lesquels on va pouvoir les faire chanter. C'est tout l'objet, on pourra peut-être revenir là-dessus, de tout ce qui touche aux rituels, à la pédophilie, des choses comme ça, des espèces de rituels initiatiques pour ensuite tenir les gens un peu comme dans la mafia où la première chose qu'on vous fait faire, c’est de tuer quelqu'un parce qu’ainsi vous êtes lié par le sang.
Pierre Bergerault [00:11:53] C'est un petit peu aussi ce qu'on avait évoqué avec Pierre Jovanovic, à savoir l'entretien qu'on avait fait sur Jeffrey Epstein qui lui enfermait ces personnes en les filmant avec des gamines. Et après on peut faire pression sur ces personnes en leur disant : « tu fais ce que ce que je te dis, sinon tu vas finir en prison ».
Stanislas Berton [00:12:13] Exactement. Il y a cette logique là, mais il ne faut pas oublier, parce que là, on parle de gens qui sont extérieurs au mondialisme et qui vont y arriver, mais il y a aussi une grande logique dynastique dans le mondialisme. Il est important de souligner qu'il y a des grandes familles. Comme dans l'ancienne aristocratie, il y a des mariages entre lignées. Le sang et la lignée sont importants.
Pierre Bergerault [00:12:34] Les mondialistes ont d'ailleurs intégrés, infiltrés toutes les cours royales d'Europe.
Stanislas Berton [00:12:40] Absolument. Et avec cette logique toujours, on revient un peu sur l'idée de suprémacisme et d'eugénisme, qu’il ne faut pas se mélanger avec les races inférieures. C'est très important de le souligner. Et donc il y a un peu les deux. Ils essayent d'ajouter certains éléments dans les lignées, mais pas trop non plus, et en même temps ils essayent de repérer les gens les plus prometteurs. C’est aussi une bonne manière de neutraliser toute opposition parce que si tous les gens brillants et avec des capacités sont cooptés par le mondialisme, qui reste pour mener la résistance ?
Pierre Bergerault [00:13:12] Alors parmi les autres moyens des mondialistes pour arriver à leurs fins, il y a ce que vous appelez les « bullshit jobs », ces métiers qui n'ont aucun sens. On a pu se rendre compte au moment des confinement que finalement on n'avait pas besoin de tout le monde pour faire marcher l'économie et la société. Donc pourquoi ce système mondialiste promeut-il ces « bullshit jobs » à ce point-là ?
Stanislas Berton [00:13:36] Là, vous faites référence au concept de bullshit jobs de l'anthropologue David Graeber qui a fait un travail vraiment extraordinaire sur ce sujet. Graeber explique que les bullshit jobs viennent compenser l'augmentation des gains de productivité. Il rappelle que Keynes prévoyait que l'augmentation des gains de productivité allait libérer énormément de temps libre pour tout le monde, mais en fait, ce n'est pas ce qui s'est passé. Au lieu d'avoir du temps libre, on s'est mis non seulement à travailler encore davantage avec un rythme de plus en plus frénétique, à faire de plus en plus de travail avec des postes qui sont supprimés, et à prendre de nouvelles responsabilités, mais en plus souvent dans des emplois inutiles. La thèse de Graeber est de dire que ce système a été mis en place pour empêcher les gens d'avoir du temps libre et de commencer à réfléchir à la nature du système dans lequel ils vivent. On les abrutit avec des emplois inutiles. Alors, j'ai poussé un peu la réflexion, et je pense que cela sert en grande partie à neutraliser les cadres et les CSP+ (Catégories Socio-Professionnelles supérieures). Comme vous l'avez très bien dit, on a vu pendant le confinement qu’en fait, les emplois essentiels sont souvent des emplois qui sont en bas de l'échelle salariale. Eux, ils peuvent faire grève, et là, tout de suite, la société est bloquée. Par contre, les gens qui occupent ces bullshit jobs, ils peuvent arrêter de travailler, cela ne change pas grand’ chose et la société s'en porte peut-être même mieux. Donc, ce système permet de neutraliser des gens qui sont souvent cadres, qui ont fait des études, avec des emplois inutiles parce qu'on leur fait comprendre qu'ils vivent un peu mieux que la majorité de la population avec des emplois qui sont quand même aliénants pour eux. En fait, on achète leur silence. Mais en même temps.Pierre Bergerault [00:15:10] Ils ont un gros pouvoir d'achat, ce qui les rend heureux.
Stanislas Berton [00:15:12] Exactement.
Pierre Bergerault [00:15:13] En fait, une population heureuse et productive, vous dites qu’avec du temps libre, elle peut devenir dangereuse parce qu'elle est amenée à s'intéresser au système et à se poser des questions qui pourraient l'amener à le remettre en cause.
Stanislas Berton [00:15:26] Oui, exactement. Et surtout, elle permet vraiment de neutraliser ceux qui pourraient faire de l'encadrement dans la résistance, et elle les pousse à s’identifier aux intérêts et aux objectifs de la vraie classe dirigeante. Ce système est vraiment assez retors et castre les gens. Les gens ont bien conscience qu'ils font quelque chose d'inutile. Et puis, il y a une troisième conséquence, les bullshit jobs sont plutôt des emplois tertiaires et féminins qui viennent remplacer des métiers très masculins, nuisant ainsi aux hommes. [Je pense] aux métiers industriels, agricoles, et cetera qui étaient plutôt des provinces masculines.
Pierre Bergerault [00:16:06] Alors justement, le féminisme, vous l’évoquez aussi dans votre ouvrage, Stanislas Berton, comme étant une idéologie au service de ce mondialisme. Alors, expliquez-nous.
Stanislas Berton [00:16:16] Oui, un des aspects idéologiques du mondialisme, c'est l'indifférenciation, dont on voit l'aboutissement aujourd'hui avec la logique transgenre. Il n'y a plus de différences entre les sexes et on part de l'idée que finalement, un homme et une femme, c'est la même chose, ils peuvent faire la même chose. Il n'y a plus de différence, il n'y a plus d'activité spécifiquement masculine ou féminine. C’est littéralement l'indifférenciation.
Pierre Bergerault [00:16:48] Faire disparaître les distinctions entre les sexes.
Stanislas Berton [00:16:50] Exactement. L'auteur du texte que j'ai traduit [1], [le Révérend Matt,] explique que c'est une erreur de croire que c’est une idéologie récente. L’indifférenciation est présente dès le départ du mouvement féministe au XIXᵉ siècle, et l’auteur cite de manière assez érudite des éléments dans ce sens. L’indifférenciation consiste à dire que ce que font les hommes, les femmes peuvent aussi le faire. L’auteur dit que les gens qui déplorent aujourd'hui le mouvement transgenre doivent aller au bout de leur critique et comprendre que c'était en germe dès le départ dans le mouvement féministe. C’est très important. Et de manière plus générale, cette société de l'indifférenciation contribue à neutraliser et à castrer les hommes puisque l'on sait que les hommes, traditionnellement, sont dans la guerre, dans le conflit, dans l'extériorité, alors que la femme est plutôt dans l'intériorité. Et là, je renvoie par exemple aux travaux d'Emmanuel Todd qui a écrit un livre qui s'appelle Où en sont-elles ? qui montre qu'en fait les revendications des féministes sont fausses, qu'on est dans une société qui est complètement féminisée et en fait, cette féminisation de la société conduit à neutraliser les hommes qui pourraient être justement ceux qui pourraient se relever et combattre le mondialisme. Et Todd note que les pays les plus conservateurs ou qui résistent le mieux au mondialisme, sont justement des pays comme par exemple la Hongrie, la Pologne où il y a encore beaucoup d'emplois industriels, où les hommes peuvent encore avoir une activité masculine et ils ne sont pas dans cette société tertiaire qui est quand même très centrée sur des modes de fonctionnement, des critères très féminins.Pierre Bergerault [00:18:27] Et vous lier le féminisme au concept d'infantilisation. Moi, quand je vois aujourd'hui des adultes déambuler sur des trottinettes, je me pose quelques questions.
Stanislas Berton [00:18:35] Exactement, j'en parle aussi dans le livre de l’'infantilisation généralisée de la société qui a comme conséquence l'État nounou, le Nanny State, qui nous traite comme des enfants. Pour venir à Paris, vous prenez le train, vous prenez les transports, et vous avez comme une maman dans les haut-parleurs qui vous dit : « lave-toi les dents », « mets tes lacets », etc. sauf que là, c'est d'autres injonctions. Mais en fait, on est totalement traités comme des enfants. Et on le voit à travers tout. Je donne des exemples à travers l'esthétique, à travers les divertissements. Aujourd'hui, beaucoup d'adultes ont des jeux, des préoccupations, et des occupations d'enfants. On le voit à travers la pop culture. On voit en effet la trottinette, qui était quelque chose d'enfantin, qui est devenue un mode de déplacement pour des cadres ou des pères de famille.
Pierre Bergerault [00:19:20] Des adultes qui continuent, après 40 ans à jouer à la console.
Stanislas Berton [00:19:24] Oui, oui, ou à jouer à la poupée, avec des petites figurines, et cetera. Il y a donc une infantilisation généralisée de la population qui a été très bien pensée. En effet, comme les enfants ne sont plus capables de se gérer tout seul, il faut qu'il y ait quelqu'un qui gère leur vie à leur place, et c’est là que l'Etat contrôlé par le mondialisme prend la relève et vient nourrir ce projet totalitaire.
Pierre Bergerault [00:19:49] Stanislas Berton, vous parlez aussi du marxisme comme étant l'un des outils du mondialisme. Qu’est-ce que le marxisme ? N’est-il pas pas tombé à la chute du mur de Berlin ?
Stanislas Berton [00:19:59] Non, non, le marxisme continue encore aujourd'hui d'exercer une espèce de séduction que je trouve absolument incompréhensible sur l'esprit de beaucoup d'intellectuels.
Pierre Bergerault [00:20:10] Oui, on a fait de Che Guevara un héros que l’on continue aujourd’hui de trouver partout, sur les tee-shirts, sur les briquets, etc.Stanislas Berton [00:20:13] Et on continue d'utiliser la grille d'analyse de la lutte des classes. Et le danger, c'est que le marxisme est en fait une religion, une religion qui a remplacé le christianisme dans l'esprit de beaucoup d'occidentaux. Et quand on analyse le marxisme de ce point de vue-là, on voit que le parti remplace l'Église, la lutte des classes remplace la société justement sans classes, appelée par le Christ l'universalité catholique, et la dictature du prolétariat remplace la parousie et le jugement dernier. Et, plus généralement, le marxisme promeut l'idée qu'on peut trouver son paradis sur terre. Si on mène la lutte des classes, si on applique les lois du matérialisme historique, alors on va arriver au paradis sur cette terre, ce qui est complètement à l'opposé de la vision chrétienne où on sait que le paradis n'est pas de ce monde mais dans le monde d'après. C’est cet aspect religieux du marxisme qu'il faut combattre. C'est une erreur de combattre le marxisme sur le plan politique et intellectuel, il faut le recadrer comme une religion et le combattre comme un système de croyance religieux.
Pierre Bergerault [00:21:25] Alors, par ces techniques sophistiquées, on arrive à ce que Nassim Nicholas Taleb appelle l'arrogance épistémique. Pouvez-vous nous l’expliquer ?
Stanislas Berton [00:21:48] L'arrogance épistémique, un terme vraiment important, désigne la surestimation de nos capacités intellectuelles qui conduit à une mauvaise évaluation de notre capacité de jugement. C’est un phénomène très répandu. On l'a vu notamment lors des crises récentes. Les gens qui se pensent les mieux informés, donc souvent les mieux éduqués, que ce soit les médecins, les élus, les diplômés, ou même les gens qui ont accès à certaines informations comme les universitaires et les hauts fonctionnaires, sont en fait souvent les gens qui tombent le plus facilement dans le panneau du mondialisme. Et moi, je pense toujours à ce grand escroc américain, Phineas Taylor Barnum, qui disait que la personne la plus facile à rouler, le plus gros pigeon, c'est celui qui est convaincu qu’il est tellement intelligent que personne ne peut le rouler. Et en fait, c’est ce que l'a vu et, au-delà de la critique qu'on peut faire, cela pose un vrai problème politique et social parce que, normalement, l'élite doit avoir un coup d'avance, elle doit comprendre des choses que le peuple ne comprend pas parce qu'elle doit être là pour guider le peuple justement. Et là, aujourd'hui, on arrive à des situations où vous avez des gens très simples, très humbles, comme des femmes de ménage, des caissières, des vendeurs, qui comprennent mieux le mondialisme et ce qui est en train de se passer, la grande arnaque qui est en train d'avoir lieu sous nos yeux, que des gens très diplômés avec des responsabilités.
Pierre Bergerault [00:23:12] Ce que l’on appelait le bon sens paysan, des gens qui sont dans le concret.
Stanislas Berton [00:23:21] Oui, et ils sentent bien qu'il y a un truc qui ne tourne pas rond, et eux ne sont pas prisonniers de leurs préjugés sociaux, de leurs préjugés de classe et surtout ils n'ont pas, justement, cette arrogance de dire qu’on ne peut pas les tromper. Et, même dans le camp patriote dissident, il y a beaucoup de gens qui rejettent l'idée d'un complot mondialiste, qui disent que cette idée est exagérée et délirante et qu’il faut rester dans le cercle étroit de la raison, comme disait Alain Minc. Ces gens-là refusent d'examiner le complot mondialiste dans toutes ses dimensions.
Pierre Bergerault [00:23:55] L’idéologie ! Parce qu'en fait il n'y a pas de complot puisqu’on peut voir sur les sites des organisations mondialistes comment tout est en train de se passer. On voit sur le site du Forum de Davos, cette maxime : « vous n'aurez plus rien et vous serez heureux » [3]. En fait, tout se passe, tout est sur la table, il n’y a pas de complot.
Stanislas Berton [00:24:12] Oui mais il y a aussi une organisation au-delà de ce qu'on voit de façon visible, et cela, il y a encore une partie des gens qui refusent de l'admettre.
Pierre Bergerault [00:24:23] Ce sera ma dernière question avant la pause. Stanislas Berton, vous expliquez que l'idéologie mondialiste pèse sur l'Occident depuis notre révolution à nous en France, la Révolution française. Pourquoi dites-vous que c'était la première révolution colorée ?
Stanislas Berton [00:24:37] Une révolution colorée, c’est un coup d'État mené, aujourd’hui par des services de renseignement, sous couvert de révolte démocratique et populaire, qui fait souvent appel à la société civile et qui utilise les médias pour vendre ce récit à l'opinion. Alors, moi, j’applique comme grille de lecture le modèle de Youri Bezmenov : démoralisation, déstabilisation, crise et normalisation. Quand on applique cette grille de lecture, on se rend compte que la Révolution française a été une véritable révolution colorée qui a été menée contre la monarchie et contre l'Église depuis l'extérieur de la France, en partie de l'Angleterre, et qui a visé à mettre la France sous la coupe du proto-mondialisme et donc en fait du monde anglo-saxon, et surtout avec cette obsession de détruire la chrétienté et de détruire tout pays encore chrétien.Pierre Bergerault [00:25:35] Et la catholicité même ?
Stanislas Berton [00:25:36] Oui, d'abord la catholicité, mais par exemple, aujourd'hui, on voit encore le mondialisme à la manœuvre en Russie. Et là, il s’agit de détruire la Russie orthodoxe, une grande puissance encore orthodoxe.
Pierre Bergerault [00:25:46] Tout ce qui n'est pas protestant en réalité.
Stanislas Berton [00:25:48] Oui, mais je vais même plus loin en disant tout ce qui n'est pas ouvertement satanique. Voilà ce qu’est la Révolution française. Et il est terrible de voir qu’aujourd'hui, la défense de la Révolution française est devenue un marqueur, notamment plutôt à gauche. Mais en fait, la Révolution n’est ni de droite, ni de gauche. Il y a eu une infiltration de l'armée royale, la première victime de la Révolution française a été le peuple qui a été saigné dans les guerres révolutionnaires, qui a perdu ses corporations, qui a perdu ses privilèges. J'ai même vu une étude récente qui disait que ceux qui ont été le plus guillotinés pendant la Révolution française, ce ne sont même pas les nobles ou le clergé, mais les artisans, les gens du peuple. Et donc, objectivement, quand on a cette grille de lecture et qu'on voit quelles ont été les suites de la Révolution française, on peut dire que la France est tombée en 1789 sous le coup du mondialisme. L'Angleterre était tombée avant, vers la fin du XVIIᵉ siècle, en 1694 avec la création de la Banque d'Angleterre, les États-Unis sont tombés en 1913 avec la création de la Fed, et la Russie en 1917 avec le bolchévisme. Il faut retenir toutes ces dates importantes. Et voilà, il faut regarder qui a pris le pouvoir, selon quels moyens et pour quoi faire, et sortir de ce piège du mondialisme qui consiste à toujours dresser les gens les uns contre les autres, ceux qui sont pour ou contre la Révolution française. Tout Français qui comprend ce qui s'est passé avec la Révolution française ne peut pas soutenir ce qui s'est passé. Je voudrais terminer en citant Nicolás Gómez Dávila qui disait que « la Révolution française est admirable pour celui qui la connaît mal, terrible pour celui qui la connaît, et grotesque pour celui qui la connaît bien ».Pierre Bergerault [00:27:30] On continue ensemble notre entretien autour de cet ouvrage, L'Homme et la Cité, volume III, de Stanislas Berton. Pourquoi dites-vous que dans ce conflit des forces libres contre le mondialisme, le combat est avant tout spirituel ?
Stanislas Berton [00:27:54] C'est le fruit de mon travail. J'ai vraiment été amené à cette conclusion par mes lectures, par mes analyses. Ce n'est pas quelque chose que j'avais compris au départ. On a tendance aujourd'hui à se focaliser sur le niveau qui est mis devant nous, le niveau politique, à penser qu'il faut apporter une réponse politique, et après à considérer le concept culturel de métapolitique d’Antonio Gramsci, mais en fait, au-dessus du niveau politique, on a le niveau spirituel. Quand on comprend cela, on comprend que c’est le spirituel qui gouverne tout. André Malraux disait « qu’une civilisation, c'est tout ce qui s'agrège autour d'une religion », et en travaillant sur la France et sur le mondialisme, j’ai été amené à comprendre que tout procède du religieux et qu’en fait le mondialisme est un messianisme dont l'idée centrale est une inversion du récit de la Genèse.
Dans l'épisode où le diable, Satan, le serpent, tente Adam et Ève en leur disant : « Goûtez le fruit de la connaissance et vous serez comme des dieux », une société chrétienne voit la chute de l'être humain, alors que les mondialistes se disent que le diable a raison, qu’il faut goûter le fruit de la connaissance afin d’être comme des dieux. Ils pensent que le diable est leur libérateur. Tout ceci aboutit au transhumanisme, au transgenre, au fait qu’il faut chercher la connaissance et qu’ainsi on va résoudre les problèmes de société par la science et on va s'affranchir de l'ordre naturel créé par Dieu. On est donc sur quelque chose de religieux. Et le marxisme, c'est la même chose : comme on refuse le récit de la chute, on pense qu'on peut atteindre le paradis sur terre en faisant des réformes sociales. Ce que j'essaye d'expliquer parce que c'est le plus dur à faire comprendre aux gens, c'est qu'en fait le vrai clivage politique, il est entre ceux qui sont dans la conception chrétienne du monde et ceux qui sont dans la conception luciférienne. Le vrai choix de société, il est là : souhaitez-vous une société avec un ordre naturel, divin, avec des vérités éternelles, immuables, ou adhérez-vous au projet de vous prendre pour des dieux et de mettre l'individu au centre de tout ? Dans ce second cas, vous allez croire à la notion de progrès, que les choses peuvent évoluer, se perfectionner puisque tout n'a pas été créé une fois pour toutes par Dieu. Il est là le vrai clivage que l’on peut résumer ainsi : Êtes-vous pour Dieu ou pour Satan ?Pierre Bergerault [00:30:11] Concernant ce projet de mettre l'homme au centre de tout, on peut remonter à la Renaissance pour expliquer tout ce mouvement, et vous expliquez justement que si la chrétienté a ses propres symboles, on les connaît tous, la croix, les clochers, et cetera, il en est de même pour le mondialisme qui est une religion à part entière, on le voit avec ses outils comme le marxisme que vous disiez qu'il faut le voir comme une religion. Quels sont les symboles du mondialisme aujourd'hui ?
Stanislas Berton [00:30:42] Alors, ce qu'il faut bien comprendre, c'est qu’en psychologie, les gens vous disent toujours qui ils sont. Ils ont toujours besoin de vous dire qui ils sont. Si vous prêtez attention, les gens vous disent qui ils sont. Et c'est d'autant plus vrai pour les mondialistes et les suppôts de Satan parce que vous savez, même dans les contes populaires, le diable, il faut l'inviter pour qu'il rentre, et le diable a besoin de vous dire qui il est. C’est comme le pacte avec le diable, vous signez avec votre sang, mais le diable vous a dit le contraire, il vous a dit que l’'échange, c'était votre âme. Donc vous connaissez les termes. Et en fait, quand on étudie la symbolique mondialiste en ce moment, on voit qu’ils ont besoin de vous dire tout le temps qui ils sont et de montrer leur allégeance. Et ça, c'est une phrase de la source « Q », que je cite souvent, qui dit : « leur goût pour les symboles causera leur perte ». Je me suis donc intéressé à ces symboles, j'ai tout un essai d'ailleurs, dans le livre, qui parle de ça. Et ces différents symboles occultes sont la pyramide, l'œil, le geste avec les doigts qui forment le nombre 666, ou les cornes du diable. Et il y a en fait beaucoup d'acteurs que les font, je donne des exemples dans le livre, j'ai repris les schémas, et sur mon site, j'ai mis aussi des photos [2]. Vous avez tout, de Brad Pitt à Greta Thunberg. C'est une symbolique très précise. Mais on la retrouve aussi en France. Par exemple, si les Français savaient quelle est la symbolique, par exemple, de la pyramide du Louvre, je pense qu'ils la regarderaient d’un autre oeil. Il y a aussi le monument des droits de l'homme qui se trouve sur le Champ de Mars. On peut faire aussi une analyse de ce monument. C'est assez édifiant. Et là, du coup, on fait le lien avec ce dont je parlais il y a quelques instants avec la Révolution française. Pierre Bergerault [00:32:14] Avec une pyramide au sommet du tableau qui avait été peint à l'époque et en préambule de cette déclaration des droits de l'homme sous les auspices de l'être suprême [4]. Où trouve-t-on ces symboles dans la société ?
Stanislas Berton [00:32:39] Alors par exemple, il y a un symbole qu'on retrouve vraiment de manière très frappante sur le dollar. Regardez le dollar, qui est la monnaie aujourd'hui mondiale, vous y avez cette pyramide et cet oeil.
Donc the all seeing eye, l'oeil qui voit tout, qui est aussi l'œil du pasteur de néant, donc le diable, et je cite dans le texte cette devise en latin que l’on trouve en dessous : « Novus ordo seculorum », le nouvel ordre des siècles. C'est sur le dollar qui a été créé par cette espèce de coup d'Etat mondialisme en 1913 lors de la création de la FED, la banque centrale des États-Unis. Donc ces symboles saturent notre espace jusqu'à la monnaie qu'on utilise. Je donne un exemple dans l'essai sur les symboles des applications. Amusez-vous à regarder les symboles de l'AppStore, de Google, de Google Chrome avec la grille de lecture que je propose. Ainsi, vous verrez que tous les jours, à votre insu, vous interagissez avec des symboles occultes.Pierre Bergerault [00:33:30] Pourquoi êtes-vous aujourd'hui Stanislas Berton persuadé que le règne du mondialisme, de cette idéologie en tous cas, touche à sa fin ?
Stanislas Berton [00:33:40] Oui, je pense qu'elle est menacée au niveau mondial. Je vais nuancer. Cet été, on a fait tout un entretien sur la dédollarisation auquel je renvoie les auditeurs dans lequel on parlait justement de toute cette offensive contre le mondialisme qui a lieu au niveau mondial. Il y a donc la fin du dollar avec la Russie et la Chine qui sont en train de travailler ensemble. On a eu récemment une nouvelle assez incroyable de l'Arabie Saoudite qui a annoncé qu'elle allait accepter le paiement de son pétrole directement en monnaie chinoise. Enfin, on a des relations bilatérales qui se créent et quand on sait qu'en fait tout le dollar est la clé de voûte de tout le système de contrôle mondialiste, là on comprend que c'est vraiment quelque chose d'important qui est tombé. Au-delà, il y a ce qui se passe au niveau géopolitique avec les BRICS, avec cette alliance qui est en train de se constituer avec des pays des économies émergentes et la Chine et la Russie en fers de lance. Et, il y a ce qui est en train de se passer en Ukraine où, là, comme le disent les Russes à juste titre, ce n'est pas juste la Russie qui se bat contre l'Ukraine, c'est la Russie qui se bat contre toutes les forces combinées de l'OTAN. On voit le matériel et les hommes qui sont canalisés depuis six ou huit mois vers l'Ukraine sans arrêt. La Russie, en mobilisant seulement 10 % de son armée, est en train de tenir tête à tout l’OTAN. Et, il y a toutes les révélations sur la corruption de nos élites qui tombent, les réseaux pédophiles qui sont démantelés, Jeffrey Epstein entre autres...
Pierre Bergerault [00:35:04] Comme la famille Biden qui avait largement investi en Ukraine, ou cette jeune vice-présidente du Parlement européen, Éva Kaïlí, socialiste grecque qui s'est fait prendre chez elle avec quelques dollars dans des sacoches.
Stanislas Berton [00:35:18] Oui, mais il faut se garder de triomphalisme parce que le projet mondialiste qui était un projet de gouvernance mondiale totale est mis en échec, notamment par deux grandes puissances que sont la Russie et la Chine, mais pas nécessairement chez nous en occident, la forteresse du mondialisme, le bastion historique. Le problème pour nous, c'est qu'il est tout à fait possible que le reste du monde se découpe du système mondialiste du dollar au niveau financier et au niveau culturel, au niveau des échanges et que nous on reste sous le joug du mondialisme et qu'en fait on coule avec le navire. Et c'est tout le sens du combat que je mène notamment et que vous menez ici avec TV Libertés. Il va falloir, peut-être aidés par les offensives menées par les Russes et les Chinois, que nous aussi on se libère du mondialisme. Mais le problème est que l’on est vraiment sous sa coupe depuis tellement longtemps, on parlait de la révolution française, et ce qui m'inquiète beaucoup, c'est que la population occidentale en soit venue à s'identifier avec le projet du mondialisme, c'est à dire que ce projet d'égalité, de progrès, de droits de l'homme soit en fait, aujourd'hui, associé à l'identité du monde occidental. Le problème se situe alors dans l'esprit des gens, il va falloir leur expliquer qu'en fait ils se sont faits complètement roulés depuis plus de 200 ans. A quel point ? Je vais prendre un exemple. Quand vous travaillez sur le sujet de la libération sexuelle des années 60, vous voyez que la libération sexuelle, vendue aux populations occidentales pour dissocier le sexe de la procréation, a été pensée, voulue et organisée par le mondialisme, notamment par Margaret Sanger, la fondatrice du Planning familial américain, et c’est écrit. Ils ont été très clairs sur leurs intentions quand ils ont créé la pilule, et cetera. Il faut l’expliquer aux gens et c’est très difficile.
Pierre Bergerault [00:37:06] Et comment on a détruit l'État en décapitant le roi, comment on a décapité l'Église en instaurant la loi sur la laïcité, comment on décapite aujourd'hui la famille avec le mariage pour tous et toutes ces « conneries » telles que la GPA. En fait, ils s'en prennent à toutes les cellules historiques de la civilisation occidentale, l'État, l'Église et la famille.
Stanislas Berton [00:37:31] Exactement. Et quand on travaille sur ces sujets, on arrive à la conclusion que la vraie ligne de fracture politique peut se résumer aux sujets suivants qui concentrent tout : l'avortement, la tolérance de tout ce qui est LGBT et la question de la femme, de la libération sexuelle, et cetera. Ces trois sujets sont ultra clivants. Ce clivage passe au cœur du projet mondialiste. Et, si on utilise cette grille, on se rend compte qu'en fait 95% des gens aujourd'hui en Occident ont une position qui est compatible avec le mondialisme sur ces questions. Donc c'est la vraie difficulté. Je pense que le vrai combat pour l'Occident ne sera pas un combat militaire comme en Ukraine mais un combat pareil sur les esprits. Il faut que les gens comprennent comment ils ont été manipulés et comment on a mis ces idées-là dans leur cerveau et comment on a détruit, comme vous l'avez dit très justement, les cellules de la société, la famille, la morale traditionnelle, le rapport entre l'État et la population, les corps intermédiaires, en fait tout ce qui structurait la société.
Pierre Bergerault [00:38:38] En qualifiant tout ceci d'archaïque.
Stanislas Berton [00:38:40] Et avec cette idée centrale qu’est l'idée de progrès et que tout ceci appartient au passé. Et, là, ce qui va être peut-être difficile pour les Occidentaux, c'est de comprendre que s'ils veulent vivre et même survivre, leur avenir est en fait dans les structures traditionnelles, ce qu'on appelle les structures lindy, qui résistent au passage du temps. Il faut éviter aussi de toujours de dire qu’on est pour ou contre, le vrai problème, c'est que le mondialisme nous vend une culture de mort qui conduit à la disparition des peuples et à leur stérilisation. Il faut le comprendre. Par exemple, moi je suis opposé à l'avortement parce que je suis chrétien, mais aussi parce que je comprends que la loi de 75 a conduit aujourd'hui à 10 millions de Français en moins et a créé un besoin d’immigration que l’on n’aurait pas eu avec ces 10 millions de naissances.
Pierre Bergerault [00:39:46] Alors un thème qui émerge de plus en plus dans ce conflit entre mondialistes et nations libres à vocation indépendante, c'est l'opposition contrôlée. Vous la qualifier de roue de secours du système mondialiste. Alors quel est son rôle ?
Stanislas Berton [00:40:04] Alors le mondialiste, on l'a vu, veut garder le pouvoir, c'est son objectif. Donc, pour contrôler la société, il a l'opposition contrôlée, autrement dit officielle, qui est la sélection en amont de tous les gens qui peuvent être candidats à des postes électifs importants. On a parlé de Young Leaders, de ce système-là de sélection qui est visible, mais il y a quelque chose qui est beaucoup plus redoutable, et j'ai consacré tout un essai à ce sujet, c'est l'opposition contrôlée qui consiste à créer une roue de secours afin que si l'opposition officielle tombe, on aura des faux dissidents qu'on portera au pouvoir et qui seront en fait toujours financés par le mondialisme. Alors quand vous travaillez là-dessus, cela devient assez vertigineux parce que vous vous rentrez dans une autre dimension. J'ai donné quelques exemples concrets. Par exemple, on a fait les gorges chaudes pendant des années du fameux assaut sur le Capitole des partisans de Trump. Quand vous travaillez là-dessus, vous vous rendez compte qu'il y a des groupes qui se présentaient comme pro Trump qui en réalité étaient financés par le mondialisme et qui bénéficiaient de complicités au sein du FBI ou des services de renseignement pour décrédibiliser Donald Trump et pour dire « regardez, c'est un dangereux fasciste qui menace la démocratie », et en fait, in fine pour permettre l'arrestation de Donald Trump. Il y avait même à l'intérieur des complicités de gens qui ont ouvert les portes, et cetera. Quand vous creusez encore plus, vous vous rendez compte qu'il y a des gens par exemple qui créent des groupes anti pédophiles, qui sont eux-mêmes des pédophiles, ce qui permet de contrôler et d'éviter que les gens qui veulent vraiment lutter contre la pédophilie puissent le faire puisqu'on étouffe le truc dans l'œuf. Et je pense qu'il y aura des gens qui seront sous le choc aussi peut-être de découvrir qu'il y a des gens qui se sont présentés très tôt comme antivaccins ou contestant la politique sanitaire et qui en fait sont étroitement liés à l'industrie pharmaceutique et au mondialisme. Donc il y a toutes ces choses-là. Dans mon livre, je propose une grille de lecture pour que les gens puissent discerner qui est un mondialiste et qui ne l'est pas, à lire en complément avec la partie symbolique et certaines positions sur des sujets assez clivants. Une grille de lecture qui permet de comprendre qui est qui, sans tomber dans la paranoïa, ou ce que l’on appelle la bleuite dans l'armée, où on voit des ennemis partout et où tout le monde devient de l'opposition contrôlée. Donc il faut aussi savoir discerner, faire une analyse froide avec des critères, avec des faits.
Pierre Bergerault [00:42:29] Et vous le rappelez aussi, on en avait parlé récemment avec Guy de la Fortelle, que Wall Street à l'époque, avait à la fois financé la révolution bolchévique, et, quelques années plus tard, l'ascension de Hitler au pouvoir.
Stanislas Berton [00:42:41] Exactement. Ce sont pour moi les deux plus grosses oppositions contrôlées. On a d'un côté le marxisme pour la gauche et on a tout ce qui est l'hitlérisme pour la droite ou l'extrême droite. Les deux sont en effet liés au mondialisme et permettent une neutralisation des partisans. Dans les deux cas, les gens d'extrême gauche comme ceux qui voue un culte à Hitler, en pensant qu'il allait sauver la race blanche, sont complètement manipulés par le mondialisme.
Pierre Bergerault [00:43:07] Après plus de 200 ans d'une diffusion de cette idéologie mondialiste au sein de l'Occident, on voit que les populations de notre civilisation occidentale sont plutôt pro mondialistes. Comment peut-on leur faire ouvrir les yeux ?
Stanislas Berton [00:43:27] Je pense que c'est déjà ce qu'on est en train de faire aujourd'hui et ce que vous faites sur TVL. Dans cette guerre de l'information, il faut donner de l'information, des informations factuelles et essayer petit à petit d'aider les gens à prendre conscience de certaines choses avec une difficulté que j'évoque dans le livre. Le projet est tellement énorme et tellement complexe et même tellement retors que, pour la plupart des gens, c'est inconcevable. On est donc obligé d'y aller petit à petit comme eux ont fait avancer leur projet petit à petit. C'est la fameuse stratégie des petits pas. Aux gens qui essaient de faire le chemin en sens inverse, on doit aussi donner des petites gouttes de vérité, des petites pilules rouges petit à petit, pour que les gens évoluent aussi à leur rythme parce qu'on ne peut pas leur demander de tout assimiler d'un coup. C'est vraiment trop énorme. Il faut donc petit à petit aider les gens à sortir du système et utiliser les crises qu'on est en train de vivre qui deviennent de plus en plus objectives avec des mensonges de plus en plus évidents, un décalage de plus en plus criant entre les faits et le récit qui en est fait dans les médias. Que les gens commencent à se poser des questions, commencent à mettre en doute la version officielle.
Pierre Bergerault [00:44:32] S'ils sont très occupés par leur bullshit job et à consommer ce qu'ils gagnent dans leur bullshit jobs, comment ont-ils le temps de prendre conscience ?
Stanislas Berton [00:44:40] C'est la quadrature du cercle, et c'est surtout aussi un problème. De toute façon, tout changement est toujours porté par une élite. Alors c'est à la fois un motif de désespoir et d'espoir : de désespoir parce que c'est ce qu'a fait le mondialisme, le mondialisme a commencé avec une poignée de gens et aujourd'hui on est dans l'aboutissement, plusieurs siècles plus tard, et d’espoir parce que cela montre aussi qu'une minorité de résistants patriotes, bien formée, bien organisée, qui a compris les enjeux et qui a un projet clair, peut y arriver. Mais le problème aujourd'hui, c'est que, comme je l'ai dit tout à l'heure, il y a un déni sur certains aspects du plan mondialiste. En tout cas, on se concentre sur les symptômes et non les causes. Il y a certains sujets, on a évoqué le féminisme, ou des sujets plus clivants comme l’avortement, sur lesquels il n'y a pas de compréhension. Les gens ne sont pas prêts à aller jusqu'au bout du raisonnement ou au bout de la logique. Et puis, surtout quel projet de société, quelle société veut-on pour la France de demain ? Il n'y a pas une élite qui a un projet très clair et très précis là-dessus.
Pierre Bergerault [00:45:42] Sur la continuité de ce pouvoir mondialiste, vous dites qu'il peut s'agir d'une illusion et que « certaines personnes pourraient la contrôler cette continuité du pouvoir en coulisses pour mieux la contrecarrer et imposer un autre système ». Alors pourquoi le croyez-vous ?
Stanislas Berton [00:45:59] Alors, j'ai écrit cet essai qui s'appelle Du plan dans le livre qui est la synthèse de tout le travail que je mène depuis deux ou trois ans et qui essaye justement de voir comment le mondialisme est mis en échec. Dans mon analyse, je pense qu'il y a eu une en fait une attaque sur le mondialisme qui a commencé de manière vraiment objective en 2017 et qu'il y a eu en tout cas une espèce de décapitation du sommet de la pyramide mondialiste et que, depuis, on est en train de descendre vers les échelons inférieurs.
Pierre Bergerault [00:46:28] Comment cette décapitation aurait-elle eu lieu ?
Stanislas Berton [00:46:30] J'ai parlé de l'Arabie Saoudite, et, par exemple, il y a eu notamment la mort suspecte de Benjamin de Rothschild, mort à 51 ans d'une crise cardiaque. Et, il y a tout le dollar qui est en train de tomber. Il y a des mesures assez techniques, qui ont notamment été prises par Trump, des décrets qui ont été votés dès 2018 sur la possibilité de condamner à mort des gens qui font des crimes contre l'humanité, du trafic d'êtres humains, de la fraude électorale. Enfin, il y a tout un arsenal législatif qui a été mis en place, notamment aux États-Unis. Et, il y a ce qui s'est passé en Chine. On a vu notamment l'arrestation publique de Hu Jintao au 20ᵉ congrès du Parti communiste, qui a vraiment frappé tous les gens qui connaissent un petit peu comment fonctionnent la société chinoise et la symbolique extrêmement violente, extrêmement claire, qu’il y avait dans cette mise au ban public devant l'événement politique le plus important de la société chinoise. Donc, il y a beaucoup de choses qui se passent, qui me font aller dans ce sens. Et surtout, je garde le principe du judo. Au judo, vous utilisez la force de l'adversaire, vous la retourner contre lui et j’ai l’impression que c’est ce qui est en train de se passer, qu'on est en train de rendre visible aux gens le mondialisme. En fait, en allant trop vite, trop loin, y compris sur le transgenre, y compris sur le LGBT, y compris sur tout ce qui se passe, ma conviction et mon intuition sont que c'est utilisé pour réveiller l'opinion publique. Et là encore, récemment, j'ai vu par exemple Brigitte Macron qui venait sur les plateaux télévisés pour défendre la retraite de son mari. Mais je me suis dit : comment peut-on être à ce point-là dans le décalage ? Donc il y a deux possibilités, soit ils sont extrêmement incompétents, ce qui est possible, ou on assiste à une espèce de démolition contrôlée et à une révélation de ce qu'est le mondialisme pour préparer l'opinion publique à d'autres révélations. Donc c'est mon hypothèse. J'essaie de donner le plus d'éléments factuels. Les lecteurs jugeront si c'est convaincant ou pas.
Pierre Bergerault [00:48:28] On a vu les gilets jaunes se lever il y a quelques années avec l'augmentation du prix du carburant, on voit qu'aujourd'hui la situation est encore pire, mais que le retour des gilets jaunes tant attendu a finalement été assez faible. C'était il y a quelques jours dans les rues de France. Donc les gens commencent à comprendre les conséquences d'un système dont ils n'arrivent pas forcément à délimiter les frontières. Pourriez-vous expliquer comment ils pourront se libérer de ce système ?
Stanislas Berton [00:49:03] Il y a deux dimensions. Il y a l'échelle collective, et l'échelle individuelle. Collectivement, il faut qu'on comprenne le mondialisme et qu'on le rejette, qu'on libère la France. L'enjeu, c'est que la France est aujourd'hui occupée, ses institutions ont été capturées. Il faut libérer la France du mondialisme. C'est un projet de société qui concerne tous les Français, et tous ceux qui veulent défendre leur patrie doivent se mobiliser dans ce projet, comprendre comment le mondialisme a pris le pouvoir, quels sont ses objectifs et ensuite comment on peut le combattre. C'est un projet collectif.
A l'échelle individuelle, on l'a évoqué pendant tout cet entretien, il faut faire un travail sur soi-même en commençant par se réinformer, sortir de cette matrice cognitive dans laquelle le mondialiste nous a enfermés, faire ce travail de remise en question de tous ces dogmes. J’utilise le mot dogme parce qu’on parle de religion, et je considère qu'aujourd'hui on vit dans des dogmes qui sont encore plus brutaux et encore plus imposés aux gens que les dogmes religieux dans les sociétés d'autrefois. Mais le problème, c'est qu'aujourd'hui les gens n'ont pas conscience que ces dogmes sont des dogmes religieux, ils passent pour des évidences : « la diversité est une force », toutes ces choses-là qu’on nous martèle à longueur de journées.Pierre Bergerault [00:50:08] L’égalité, les fameuses valeur de la République.
Stanislas Berton [00:50:10] Exactement. Les gens n'ont pas conscience de cela. C'est un travail que chacun doit faire parce que je pense que ce serait contre-productif à long terme s’il y avait, imaginons, un groupe de patriotes qui prenait le pouvoir et qui imposait le retour à une société traditionnelle. Cela pourrait peut-être marcher à court terme mais finirait par être rejeté et faire plus de dégâts à long terme. Il faut donc accompagner la société française dans ce travail. En fait, les choses sont assez simples. Il y a trois niveaux : le niveau de la famille, le niveau politique et le niveau spirituel. La famille parce que c'est la cellule de base de la société ; il faut refaire des familles, des familles différenciées, c'est à dire avec l'autorité du père, le respect de la mère. Ensuite, le niveau politique, on l'a évoqué ; il faut retrouver cet amour de notre pays et le défendre au-delà des clivages partisans parce que ce n'est pas une histoire de gauche ou de droite, c'est la France, notre pays, notre patrie, l'endroit qu'on aime, où on a envie de vivre. Cela nous concerne tous. Et le troisième point, c'est de retrouver ce lien avec Dieu, parce que, comme on l'a expliqué, les religions sont une espèce de raccourci pour combattre le mondialisme, et le projet chrétien, la famille chrétienne enracinée, est l'antidote absolument ultime au mondialisme. Et, pour conclure, je pense que combattre le mondialisme et s'en libérer, c'est en fait très simple. Il suffit juste qu’on retrouve cet ordre naturel, qu'un homme se comporte en homme, qu’une femme se comporte en femme, qu’un enfant se comporte comme un enfant, un maître en maître, un élève en élève, un chef en chef.
Pierre Bergerault [00:51:38] Remettre l'église au milieu du village.Stanislas Berton [00:51:40] Exactement. Et que tous ces membres de la société rendent à Dieu le culte qui lui est dû et surtout se gardent de la tentation de penser que c'est uniquement par la raison, par le calcul et par notre petite intelligence humaine qu'on va y arriver. Comme dit l'Évangile : « aux hommes, cela est impossible, à Dieu, tout est possible ».
Pierre Bergerault [00:51:59] Et terminons aussi par cette citation de Georges Bernanos que vous reprenez dans votre ouvrage : « Les Français ne peuvent pas être sauvés car ils passent leur temps à se mentir à eux-mêmes ».
Stanislas Berton [00:52:09] Exactement, et là encore, pour reprendre l'Évangile, « vous connaîtrez la vérité et la vérité vous rendra libres ».
Pierre Bergerault [00:52:15] Bon, je crois qu’on ne peut pas dire mieux pour terminer cet entretien. Je rappelle le titre de votre ouvrage, L'Homme et la Cité, volume III, à retrouver sur la boutique de TVL. N'oubliez pas de cliquer sur le pouce en l'air en bas de cet écran et de nous laisser vos commentaires pour un meilleur référencement. Merci à tous de nous avoir suivis. Merci à vous Stanislas Berton.
Stanislas Berton [00:52:41] Merci beaucoup Pierre pour votre accueil.
Notes de Recatho :
[1] Du féminisme, traduction de l’anglais par Stanislas Berton de l’article publié sur le blog du Révérend Matt, Matt’s Musings, le 26 mai 2022 sous le titre « The Transgender Origins of Feminism » : https://stanislasberton.com/index.php/2019/10/12/du-feminisme/
[2] Photos des symboles occultes sur le site de Stanislas Berton : https://stanislasberton.com/index.php/2019/10/30/des-symboles/
[3] Les 8 prédictions pour 2030 du Forum Economique Mondial pour la rencontre annuelle de 2017 présentent un futur radieux, « a fresh perspective », où les gens ne possèderont rien, « I don’t own anything » : https://www.weforum.org/agenda/2016/11/8-predictions-for-the-world-in-2030
[4] DÉCLARATION DES DROITS DE L’HOMME ET DU CITOYEN. Première déclaration, du 26 août 1789 de l’Assemblée nationale en présence et sous les auspices de l’Être suprême :