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La vérité sur la lutte contre le réchauffement climatique anthropique

Chapitre 10 : GIEC, Climat & fin du monde, conclusion.

Tout au long de ces 9 chapitres, nous nous sommes attachés à non pas bêtement s’opposer aux travaux du GIEC, mais à démontrer à base de sources scientifiques, publiques, et vérifiables, que les choses ne sont pas aussi évidentes que ce que l’on souhaite nous faire passer pour un consensus absolu et non discutable. Le premier travail d’un scientifique est d’être sceptique.

Si les aversions de fin du monde qui nous sont données depuis plus de 30 ans maintenant, étaient si exactes, cette conférence en ligne n’existerait même pas, et, plus généralement, des milliers d’organismes scientifiques de par le monde ne manifesteraient pas leur désaccord. Et enfin, les grandes puissances économiques en devenir, que sont la Chine, l’Inde et la Russie, soit presque 50% de l’humanité, seraient moteurs sur la « transition », ce qui n’est pas le cas.

La nécessite de remettre en cause le discours entendu sur la variation climatique est d’autant plus licite que les prévisions du GIEC se sont révélées jusqu’à maintenant soit complètement fausses, soit comme se situant dans les valeurs basses projetées. Or, nos civilisations sont mises sous contraintes financières, et nos libertés diminuées, pour une catastrophe potentielle qui, non seulement en l’état des mesures n’existe pas (+1°C en 170 ans), mais également dont les prévisions à 50 ans, et plus, sont mises à mal par l’organisme même qui les promeut. « Dans la recherche et la modélisation du climat, nous devons reconnaître que nous avons affaire à un système chaotique non linéaire couplé, et donc que la prédiction à long terme des états climatiques futurs n’est pas possible. », rapport AR3 -climate change- du GIEC, chapitre 14.2.2.2. (page 774). Comme vous pouvez le lire, le GIEC lui-même dans ses propres rapports mentionne que les prévisions climatiques ne sont pas possibles. Et pourtant, nos gouvernements font des lois en s’appuyant sur ces mêmes prévisions. Nous marchons sur la tête !

A un début potentiel d’Optimum thermique, selon les cycles terrestres classiques, l’ONU et le GIEC, imposent la « transition énergétique » visant au « zéro carbone ». Car oui, voilà l’ennemi, le responsable de tous nos maux, enfin ceux à potentiellement venir : le CO2. Le maintenant tristement célèbre dioxyde de carbone, qui fut pourtant bien aimé par des générations d’élèves qui avaient alors la chance d’apprendre au collège que sans CO2 la vie n’existerait pas. Visiblement, les modes changent.

Mais ce rejet jusqu’à la nausée du CO2 a un caillou dans la chaussure… Un problème se pose, comme nous l’avons vu au cours de cette conférence, le CO2 s’est retrouvé en ligne de mire pour permettre à l’Angleterre de fermer ses centrales à charbons, à une époque où ce gaz n’était pas encore coupable de tout, puis sert maintenant des intérêts à la fois de l’internationale écolo-communiste pour espérer changer de société, et aussi, enfin, le marché, pour relancer des ventes qui ne trouvaient pas de second souffle depuis quelques décennies.

Sa mise à mort est surtout politique, pas scientifique. En effet, d’un point de vue uniquement scientifique, technique dirons-nous, le CO2 ne peut pas avoir le rôle dévastateur qu’on lui prête ! Non seulement sa plage d’action dans l’effet de serre ne porte que sur 10% du rayonnement de chaleur émis par la Terre, mais en plus, il s’avère que ce gaz est ce que l’on appelle saturé en absorption (CO2 effect saturated). Ce qui signifie qu’en l’état il bloque déjà presque 100% de la chaleur, et ce depuis l’origine de la planète, c’est une de ses caractéristiques propres qui ne varie pas avec le temps. Caractéristiques qui lui ont permis, avec l’aide d’autres gaz, de jouer son rôle dans le maintien d’une température clémente de la Terre, +15°C, et ainsi à la vie d’éclore. Si vous cherchez un gaz qui peut avoir un rôle majeur dans tout effet de rétention thermique, alors seule l’eau (H2O) est coupable. Mais, d’une part l’eau a la capacité de diminuer rapidement sa concentration (via la pluie par exemple), et de plus, surtout, interdire ou rationner l’eau, serait une action politique mal perçue par les populations et donc contraire aux intérêts électoraux des partis politiques !

Selon plusieurs calculs, y compris des données en provenance du GIEC (cf. chap. 5), une augmentation de CO2 dans l’atmosphère a tout de même un rôle en ce qui concerne l’augmentation du blocage thermique. Un rôle mineur, marginal. Un doublement entraînerait probablement une variation de température de +0.09°C. Ce qui de facto blanchit l’accusé CO2.

Mais voilà, cette obsession pour nos gouvernants et nos écologistes, qui à l’origine, dans les années 1980, n’était qu’un moyen politique (cf. chap. 6), est devenue un outil pour tenter de régénérer la société, selon l’expression favorite des Révolutionnaires de 1793. Tuer le monde capitaliste, imposer la décroissance, devenir végan, rendre un culte à Gaïa. Tout cela passe par l’interdiction du CO2. Cette utopie post-révolution industrielle, n’a pu prendre pied dans l’imaginaire collectif des populations, que grâce à l’alliance inattendue du marché, qui, dans le courant des années 2000 a compris le potentiel commercial d’une telle démarche, et des écologistes qui au début des années 1990 ont été portés par les ex-communistes alors orphelins. Le tout mâtiné de lâcheté politique, et de méconnaissance du sujet. Concernant le rôle du marché ici, il faut comprendre que le meilleur moyen de forcer les foyers à changer leur voiture récente, leur frigo, ou encore leur système de chauffage, est de le justifier par la moindre émission de CO2 des nouveaux appareils. Et qu’il s’est ainsi créé en trois décennies d’incroyables opportunités financières dans le domaine des énergies dites renouvelables, et les activités connexes. Opportunités gavées par les subventions étatiques…

Au bout du compte, l’improbable diminution de la concentration de CO2 atmosphérique par nos seules ambitions humaines, ne changera en rien les principes immuables de la variation climatique terrestre. Par ailleurs, si la catastrophe annoncée était avérée, si l’objectif zéro carbone était réellement la solution, si l’arrêt brutal et massif des émissions de ce gaz nous évitait à tous la perspective d’une mort thermique ou par noyade, comment expliquer que depuis 30 ans, depuis que cette idée traverse nos sociétés, la concentration de CO2 n’a à aucun moment cessé d’augmenter ? Comment expliquer les inactions gouvernementales, si ce n’est par une conscience malgré tout de l’absence totale « d’urgence climatique » ?

Nous sommes ainsi passés d’une concentration en CO2 atmosphérique à 280 ppm (partie par million) en 1850, à plus de 400 en 2022, avec une progression constante. Ni les guerres mondiales, ni l’épidémie du Srars-Cov 2 où pour la première fois dans l’Histoire humaine toutes les activités ont été fortement ralenties, n’ont permis d’inverser la tendance.

Ces faits non contestables appellent deux réflexions. D’une part si une guerre mondiale ou si une mise en confinement d’une partie des populations et des activités industrielles, ne permettent pas une diminution de la concentration de CO2, quelle solution envisagent sérieusement l’ONU, le GIEC, et nos gouvernants ? L’élimination de la moitié de l’Humanité ?

D’autre part, nous constatons (chiffres GIEC), que de 1850 à 2022 le CO2 a croît d’environ 40%, et que sur cette même période, la température moyenne globale a, toujours selon le GIEC, augmenté de +1°C. Or, prenant en compte toujours les données du GIEC pour ne pas être classifié de « complotiste », l’augmentation de CO2 serait anthropique à hauteur de 50%, ce chiffre surestimé relève d’un calcul très approximatif, notamment concernant l’affectation des sols, mais admettons. Cette simple approche nous permet donc de dire que les émissions humaines impliqueraient une variation positive thermique de +0.5°C en 170 ans. A ceci près que le CO2 n’est pas le seul gaz dans l’atmosphère (heureusement pour nous). Pire le CO2, par rapport à l’eau ou au Méthane, a un rôle mineur dans l’effet de serre estimé à +/- 5%. L’eau (y compris les nuages) étant impliquée à 90%, et le Méthane ayant une capacité de rétention de la chaleur (absorption) 25 fois plus élevée que le CO2. Toutes ces données nous amènent donc à une augmentation théorique de 40% de CO2 pour une variation qui lui serait imputable de +/- 0.02 °C, en 170 ans (1850 > 2022). Avouez que ce petit calcul, fondé sur une simple règle de trois, a de quoi mettre les choses en perspective. Et qu’il rejoint (je ne comprends pas l’enchaînement avec la phrase précédente, peux tu reformuler ?) des calculs plus élaborés, qui pour un doublement de la concentration anthropique de ce « pauvre » CO2 donne une variation de température d’un maximum de 0.09°C.

Mettons en face de cette variation de + 0.02°C sur presque 200 ans, l’Optimum romain qui a eu lieu il y a 2000 ans, avec une augmentation moyenne de la température estimée à + 4.5°C et des pics régionaux à + 9.5°C. Mais aussi l’Optimum médiéval, qui va de l’an 900 à l’an 1350 environ, voir notre planète se réchauffer en moyenne de + 2°C avec une valeur de + 4°C dans l’hémisphère Nord (Europe). Deux Optimum où le CO2 d’origine humaine n’existait pas, et pourtant… Puis, chaque Optimum est suivi d’une ère glaciaire. Pour mémoire, la Seine est restée gelée durant 56 jours, du 26 novembre 1787 au 20 janvier 1788. Et toujours pour mémoire, ce dernier minimum thermique en date, appelé minimum de Dalton, s’est terminé en 1830, impliquant une hausse thermique à suivre. Année qui s’avère être proche de la date retenue par le GIEC pour ses comparaisons qui est 1850 ! Le GIEC fonde donc une partie de ses comparaisons et calculs, en prenant un point de départ qui constitue la fin d’une ère glaciaire…

Comme vue au cours de cette conférence, et en résonance de (aux ?) nombreux scientifiques qui relativisent très fortement le supposé rôle du CO2 dans la variation climatique thermique, nous rappelons que ce gaz n’a qu’un rôle tout à fait marginal. Dès lors, les politiques visant à diminuer les émissions de carbone, ainsi que toutes les démarches dans nos vies visant à tout indexer sur un « indice carbone », sont totalement vaines. Pis, elles détournent des flux financiers vers des besoins qui seraient bien plus nécessaires aux populations (Education, défense, recherche médicale, social, industrie, …). Le chapitre 9 dénonce les risques que prennent nos gouvernants en continuant les politiques du « Green new deal » visant le zéro carbone. A savoir une forte déstabilisation géopolitique qui débouchera sur des guerres, la perte totale de souveraineté énergétique (sauf pour la France si elle consent à relancer son parc nucléaire), et le déclassement économique à terme.

Nous avons aussi analysé les impacts de cette variation de +1°C, avec une part imputable au CO2 anthropique d’environ 0.02°C. Et, de façon à nous fonder sur des données factuelles et indépendantes, nous nous sommes tournés vers les meilleurs analystes du risque que sont les assureurs. Et là, leurs rapports annuels, pourtant publics, mais visiblement ignorés des écologistes, du GIEC, et de nos politiciens, ne démontrent aucune intensification statistique des catastrophes naturelles. Il ne s’agit pas là de ressenti, d’émotion, mais de statistiques calculées par les meilleurs data-analystes du monde, se fondant sur la réalité du terrain. De la même manière, les marégraphes ne montrent pas une montée de eaux ni anormale, ni plus rapide qu’avant. Tout comme l’ours polaire seul sur sa banquise à cause du réchauffement climatique n’a jamais existé, les conséquences du léger réchauffement en cours n’ont aucunement la dimension apocalyptique que l’on souhaite leur donner. Il s’agit là de marketing, de manipulation des masses par l’émotion. Il y a annuellement environ 400 catastrophes majeures dans le monde. Si, comme cela été le cas il y a 10 ans, les journaux télévisés en relatent une dizaine dans l’année, votre ressenti n’engendre pas un sentiment de panique. Par contre, si je décide tous les jours de vous parler d’une des 400 catastrophes dans le monde, naturellement votre cerveau sera convaincu d’une augmentation incontrôlable et mortelle… Ce sont des mécanismes de neurosciences utilisés de longue date par les communicants.

Le paradoxe dans tout cela, c’est que ce qui s’avère être délétère pour nos sociétés n’est pas la variation climatique, n’est pas le potentiel début d’un Optimum thermique après minimum thermique, non. Ce qui est délétère, c’est que certains groupes de pression, connus en France sous le vocable d’ecommunistes (cf. chap. 6), se servent de données en les manipulant, afin d’arriver à leur fin. Ils rêvent du « grand soir » ! Et malheureusement cela entraîne de graves dépressions chez une partie de notre jeunesse, les forces vives d’une nation, un détournement de nos moyens financiers à des fins totalement utopiques, des politiques nationales imposées par des systèmes supra-étatiques dont les aspirations sont contraires à nos intérêts.

Nous, la France, envisageons ainsi, pour répondre aux injonctions de l’ONU, de céder petit à petit notre production d’électricité nucléaire au profit de systèmes de productions dit renouvelable, mais en réalité qui sont surtout intermittents, non pilotables, dont la capacité de production est lamentable (27% pour l’éolien et 15% pour le solaire), et dont les matières premières pour les modules de production et de stockage nous rendent bien plus dépendants que du temps des hydrocarbures. Ce qui, comme évoqué durant cette conférence, nous passerait à moyen terme sous tutelle énergétique de la Chine. Et comme l’énergie est le moteur économique de notre civilisation…

Depuis plus de 15 ans, les divers gouvernements ont, les uns après les autres, entériné cette politique du « Green new deal », et signé nombre de décrets visant à fermer des centrales nucléaires et à augmenter le parc éolien et solaire. Heureusement pour nous, dans les faits, pour le moment, ces engagements n’ont pas été tenus dans leur totalité. En 2022, nous comptabilisons sur le territoire français, 19 centrales nucléaires (56 réacteurs) en activités, 1 centrale fermée, 8 000 éoliennes terrestres implantées et 450 000 panneaux solaires. Et pourtant, ce début de « transition » suffit à faire exploser les prix de l’électricité (la politique anti-monopole de l’UE imposée à la France y a aussi une part de responsabilité, mais ce n’est pas le sujet qui nous intéresse ici), et à nous amener vers des coupures potentielles, avec menace de rationnement de la part du gouvernement ! Si les engagements n’ont pas été tenus ce n’est pas lié à une soudaine prise de conscience de nos gouvernants, ou à un effet de bonté de leur part, non, c’est que le réel a frappé à la porte ! Réel qui en ce mois de septembre 2022, a amené nos voisins allemands, au grand regret des Grünen (les verts), à revoir leur politique en matière de nucléaire et à maintenir opérationnel certains réacteurs. Mais ce réel suffira-t-il à inverser la tendance ? Non, certainement pas. D’une part nos gouvernants refuseront de perdre la face en reconnaissant qu’ils font fausse route, d’autre part, ils sont sous tutelle de l’UE elle-même sous tutelle de l’ONU, deux organismes qui ne souffriront pas une remise en cause du plan en cours, qui est mondial, et dont la France n’est qu’un pion par ce qu’elle le veut bien.

Pour autant, tout n’est pas perdu. Là où Il y a encore 10 ans toute opposition aux discours catastrophiques, savamment entretenus, était impossible en Europe. Or, depuis 2 ans environ, nous commençons à voir des médias qui, doucement, donnent la parole à des scientifiques qui ont des arguments solides pour relativiser, dénoncer, critiquer, les théories du GIEC. On pourra évoquer en France des médias grand public, comme Cnews, valeurs Actuelles, Europe 1, Sud radio, ou RTL, c’est peu, mais c’est un début. Le GIEC qui rappelons le, sélectionne une centaine de laboratoires, universités, et écarte des milliers d’autres qui pourtant travaillent aussi sur ces sujets, interdisant par effet de « non-adoubement officiel » la consultation de ceux qui n’ont pas été choisis. Ce changement qui n’a pas encore touché ni les populations dans leur ensemble, ni les politiciens, prend aussi la forme en France d’une association qui regroupe de nombreux éminents scientifiques : L’association des Climato réalistes, qui font, entre autres, un énorme travaille de publication.

Cette saine opposition existe depuis plus longtemps aux USA et en Russie par exemple, deux pays disposant d’un important tissu d’ingénieurs et de prix Nobel. Là, de nombreux débats ont lieu, débats qui mettent souvent en défaut les thèses du GIEC, et qui permettent un plus grand relativisme de la part des politiciens. M. Trump en fut un exemple. Mais, il ne fut pas le seul. Ainsi, à la fin des années 1990, le président américain Bill Clinton refuse de ratifier les accords de Kyoto, visant, entre autres, à diminuer les gaz à effet de serre. M. Clinton a-t-il fait cela sur un coup de tête, de son propre chef, comme on le reproche plus facilement à M. Trump ? Eh bien non. Bill Clinton s’est appuyé sur un rapport émis par plus de 31 000 scientifiques américains, connu sous le nom de Global Warming Petition Project, et initiée par l’Institut des sciences de l’Oregon, et qui demande au gouvernement américain de ne pas avaliser les accords de Kyoto qui reposent sur des théories (celle du GIEC et de la cause CO2) infondées. Quelques années plus tard, à son tour, M. Trump écoutera également les scientifiques américains, pour prendre la décision de retirer les USA des accords de Paris issus de la COP21 en 2015.

Il faut raison garder, ou plus exactement il faut que nous retrouvions la raison, le bon sens.

Si nous faisons face à un début d’Optimum thermique, ce qui en l’état n’est absolument pas prouvé, il se situe après le minimum de Dalton (petite ère glaciaire), ce qui en la matière s’inscrit dans des cycles connus et logiques. Si limiter le rejet de certains gaz, peut être quelque chose d’intéressant dans un cadre environnemental et médical, en aucun cas cette limitation ne peut modifier le climat de notre planète dans les proportions où on nous le raconte. Et cela n’implique aucune urgence en la matière. L’urgence climatique est un leurre ! C’est le sens, après le rapport d’Oregon de 1997, de la lettre ouverte émise récemment par l’association américaine scientifique spécialisée dans l’étude du climat, CLINTEL, à l’attention des dirigeants et signée par des scientifiques, y compris des prix Nobel, issus de 15 pays développés, qui porte un titre explicite : « There is not climat emergency ». A noter que je suis un des signataires. Et ce n’est pas la première fois depuis 30 ans que cet avertissement est lancé, mais les intérêts en face sont à n’en pas douter très puissants.

Toutes ces dérives sont le fait des mouvements écologistes modernes. Modernes car leurs ancêtres des années 1960 et 1970, n’étaient pas aussi redoutables, intransigeants et destructeurs. Les partis politiques actuels ne font plus d’écologie, ils baignent dans une révolution post-marxisme complètement perdu quelque part entre la nécessité de déconstruire nos sociétés, la tentation malthusienne de débarrasser la planète Gaïa des humains, et l’utopie d’une civilisation régressive qui à l’image des « peuples premiers » refuseraient le progrès technique permettant d’adapter l’environnement. La plupart des militants vous imposent maintenant sans honte leurs préceptes de vie, comme ne plus manger de viande, ne plus chauffer sa maison, se laver moins souvent, ne plus prendre l’avion, ne plus détenir de voiture, tout cela pour atteindre le stade ultime d’éco-vertueux ! Stade dont nous sommes une bonne partie à nous moquer, à ne pas y croire, mais aujourd’hui le dire c’est prendre le risque pour certains de se retrouver au chômage (combien de scientifiques ou d’enseignants ont été remerciés pour avoir simplement osé faire un article ou un tweet opposé à la doxa écologiste !), et pour d’autres d’être lynché par les réseaux sociaux et les médias « bien-pensants ».

Pour autant, et je le dis ici, les écologistes devront être jugés un jour pour répondre aux très nombreux méfaits commis depuis la fin du XXe siècle. Jugés par l’Histoire ils le seront sans aucun doute, nos descendants regarderont certainement avec incompréhensions la période que nous vivons. Peut-être, sans doute, l’appelleront-ils « La grande peur millénariste du XXIe ». Ils nous jugeront scientifiquement barbares, tout comme nous jugeons nos ancêtres du moyen âge qui ont eu à faire face aussi à des peurs millénaristes, la parousie étant dans l’Apocalypse annoncée comme précédée de grandes catastrophes, position intellectuelle pourtant condamnée par l’Eglise catholique dès le début Ve siècle durant le Concile d’Ephèse. Mais au-delà de l’Histoire, nous devrions en appeler à un tribunal juridique contemporain. Avec d’un côté l’ensemble des griefs, et ils sont nombreux, et de l’autre les principaux responsables des partis politiques écologistes et des instances inter-gouvernementales comme le GIEC. S’agit-il d’un vœu pieux ? L’avenir nous le dira. Le « responsable, mais pas coupable » est bien connu dans notre pays, mais aussi dans de nombreux autres. Combien de gouvernements ou de responsables aux affaires ont été jugés a posteriori pour des erreurs manifestes de jugements ? Très peu, aucun. Cette impunité devra cesser un jour.

Alors, et pour finir, je souhaite m’adresser aux jeunes générations, pour leur dire comme en son temps Jean-Paul II : « n’ayez pas peur ! ».

Formez-vous pour être capable de comprendre le monde qui vous entoure et pour pouvoir appréhender les discours qui vous sont servis. Ne prenez rien pour acquis, ne donnez aucune véracité par défaut aux sources médiatiques, vérifiez par vous-même. Et si cela suppose de prendre le temps de lire des rapports de plusieurs centaines de pages, vous devrez vous y astreindre, et à un rapport donné vous devez en trouver un contradictoire. Prenez garde à ne pas vous faire manipuler, des mouvements comme « la grève pour le climat » étant montés de toute pièce par des organismes qui y ont intérêt. Les mouvements comme Extinction Rebellion, sont le fait de quelques illuminés qui pensent avoir eu une révélation et se sont lancés corps et âme dans un combat, entraînant un maximum de personnes. Ce comportement, qui rappelle celui des sectes, doit attirer votre attention, car souvent les gourous sont attirés par des formes de suicides collectifs. Et derrière chaque mouvement écologiste, il y a un gourou…

N’ayez pas peur ! Les variations climatiques sont le propre du climat qui est chaotique, désordonné, très difficilement prévisible. Il ne s’agit pas ici d’une aversion lancée au hasard, non, comme vous l’avez vu le GIEC lui-même est obligé de reconnaître cette vérité, et de nombreux scientifiques parmi lesquels des prix Nobel reprochent de longue date les prévisions alarmistes qui sont diffusées alors même qu’elles reposent sur du sable. Après un minimum thermique à la fin du XIXe siècle, nous entrons peut-être dans une augmentation thermique, cela n’a rien d’extraordinaire, mais si telle était bien le cas, ce que dans les faits personne ne peut savoir aujourd’hui, nous devrions alors nous adapter, sans crainte, sans catastrophisme. Il fut un temps, où il y avait des vignes en Islande, puis, les islandais ont dû apprendre à faire sans. Il fut un temps où les Alpes disposaient en leur sommet de végétation suffisante pour nourrir de façon journalière les 40 éléphants d’Hannibal durant la guerre punique en -238 avant JC. Aujourd’hui, Hannibal ne pourrait reproduire sa traversée. Demain, dans 20 ans ou 50 ans, peut-être que ces montagnes seront beaucoup moins enneigées, cela fait partie du possible et surtout cela sera nécessairement le cas un jour. De l’année 1500 à l’an 2022, la France a connu 69 états de sécheresse intense, avec des impacts sur les récoltes et les cheptels. Une des plus importantes a eu lieu l’année 1578, à un niveau supérieur aux « petites » sécheresses enregistrées depuis le début du siècle. L’été 1894 a été bien plus sec que celui que nous venons de connaître en 2022, le Rhône s’est retrouvé presque à sec. Les animaux, les insectes s’adaptent au climat, les espèces fuient les latitudes qui leur sont moins favorables. La biodiversité change donc au cours de l’histoire. Nous devons arrêter de nous croire tout puissants, de vouloir que la nature nous obéisse au doigt et à l’œil, d’imaginer modifier selon notre bon vouloir le climat. Certaines planètes du système solaire disposent aussi d’un climat, et, il s’avère qu’il connaît aussi une augmentation. Pensez-vous que cela soit le fait de l’Homme ?

N’ayez pas peur ! Derrière les rapports alarmistes du GIEC il existe de très fortes influences internationales, des enjeux politiques et financiers. Le maintien des populations sous tensions, comme avec la menace d’une guerre atomique durant la guerre froide, ou comme avec la menace de mort en masse avec le Covid-19, fait partie des outils de gestion des gouvernements dit démocratiques. D’autant plus lorsque lesdits gouvernements ne sont pas légitimes (le président français est élu avec moins de 20% des voix portées volontairement, au premier tour, sur son nom). Par la peur, voilà comment dirigent nos politiciens. Nombre de gouvernements au sein de la zone UE, sont en rupture avec leur population, et les partis politiques en place usent de tous les moyens depuis quelques décennies pour empêcher l’arrivée au pouvoir de partis qu’ils redoutent et qui pourtant font de plus en plus de suffrages. Il en ressort une instabilité interne, qui ne peut être jugulée que par la coercition. Non pas via l’usage de la violence physique, comme cela a pu exister au cours de notre Histoire, mais bien par des moyens plus subtils, dont le chiffon rouge du réchauffement climatique. Systématiquement, une interrogation sur le bien-fondé des théories avancées par le GIEC vous vaut des sanctions, parfois lourdes, des pouvoirs politiques et des tribunaux médiatiques. Une jeune Allemande, petit génie des mathématiques et de la physique en a fait l’amère expérience. Ses prises de position dans les réseaux sociaux contre les rapports du GIEC, lui a valu une menace de peine de prison et un déchaînement de haine dans la presse outre Rhin. Excellent moyen pour faire taire les opposants ! Et dites-vous bien que quand lorsque des instances sont obligées d’utiliser la justice et la force médiatique, pour bâillonner des opposants à une théorie, c’est que cette dernière n’est pas suffisamment solide ! Alors soyez conscient que tout cela relève bien plus du petit jeu politique international, que de science établie.

Enfin, n’ayez pas peur, car l’avenir est vôtre. Ce millénaire qui s’ouvre à vous est plein de promesses et de défis. Vous aurez certes à réparer les nombreuses erreurs en matière de dignité humaine, concernant les enfants et les adultes, qui ont été commises depuis le milieu du siècle précédent. Mais vous bénéficierez aussi des incroyables progrès technologiques réalisés sur cette même période. Vous aurez à conquérir l’infiniment petit, à travers le quantique, le nucléaire. Et aussi l’infiniment grand, l’univers étant une conquête en devenir. Vous disposez d’un niveau de savoir qui n’a jamais été atteint dans l’Histoire de l’humanité. Mais vous devrez surtout prendre garde à ce que se savoir ne soit pas utilisé sans conscience. Vous aurez à remettre la transcendance que vous grands-parents ont souvent voulu oublier pour se croire tout puissant, au centre de votre savoir. Vous aurez à faire preuve d’humilité, contrairement aux actuels organismes inter-gouvernementaux qui dans leur projet d’une gouvernance mondial en oublient que l’Homme est un être fini et limité, qu’il ne peut être Dieu. L’hebdomadaire « Valeurs actuelles », un des rares titres de la presse française à pouvoir fonctionner sans subventions étatiques, de faire sa Une d’un tirage d’août 2022 avec le titre suivant : « Quelle jeunesse allons-nous laisser à la planète ? ». Et là est la vraie question ! Ne soyez pas de cette jeunesse vielle avant l’âge, manifestant pour des causes auxquelles elle n’entend rien, persuadée de tout savoir, manquant de respect à leurs aînés, prétendant leur apprendre la vie qui pour eux n’est que le périmètre écologique, et qui dans le même temps consomme et jouisse sans fin, se rependant sur les réseaux sociaux, du monde moderne grâce aux hydrocarbures.

Ce monde est le vôtre, il a connu, il connaît et il connaîtra de nombreux changements, y compris climatiques. Nul ne peut sérieusement prétendre aujourd’hui ni deviner ni maîtriser le fonctionnement de l’univers, et de la Terre, dont le climat est une composante essentielle à la vie. Le monde de demain sera à votre image, alors, prenez garde aux jeux d’influences politiques qui déforment la réalité à dessein.

Jacques Laurentie, le 14 septembre 2022

Ingénieur, auteur (Un autre son de cloche, et Face aux miracles, édition Téqui)

Source : https://www.lesalonbeige.fr/chapitre-10-giec-climat-fin-du-monde-conclusion/