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Cathéchisme du Concile de Trente

Préface des Auteurs du Catéchisme

Nécessité des Pasteurs dans l’Eglise. — Leur autorité, leurs fonctions. — Principaux articles de la doctrine chrétienne.

Notre intelligence et notre raison sont ainsi faites que lorsque nous voulons étudier les vérités qui regardent Dieu, nous pouvons, grâce à un travail approfondi et une sérieuse application, arriver à la connaissance d’un certain nombre de ces vérités ; mais lorsqu’il s’agit de l’ensemble des moyens capables de nous faire atteindre le salut éternel pour lequel Dieu nous a créés et formés à son image et à sa ressemblance, jamais aucun de nous n’a pu les découvrir ou les apercevoir par la seule lumière naturelle.

Sans doute, selon l’enseignement de l’Apôtre (Rm., 1, 20.) on voit se manifester, dans les œuvres  visibles de la création, certains attributs de Dieu tels que son éternelle Puissance et sa Divinité. Mais ce mystère (Col., 1, 26.), qui est demeuré caché aux générations des siècles antérieurs, dépasse de beaucoup l’intelligence de l’homme ; et si Dieu n’eût pas soin de le manifester à ses Saints — à qui il Lui a plu de révéler avec le don de la foi les richesses et la gloire cachées dans son Verbe fait homme, notre Seigneur Jésus-Christ, — jamais notre esprit n’aurait pu parvenir à la connaissance d’une Sagesse si parfaite.

§ I. — L’ÉGLISE A BESOIN DE PASTEURS.

Mais comme la Foi vient de l’ouïe, il est facile de voir combien, dans tous les temps, il a été nécessaire pour se sauver, d’avoir recours aux soins et au ministère d’un maître autorisé. Car il est écrit: (Rm., 10, 14, 15.) Comment entendront-ils sans prédicateurs ? et comment y aura-t-il des prédicateurs, si on ne les envoie ? Aussi bien depuis que le monde est monde, le Dieu de toute clémence et de toute bonté n’a-t-il jamais manqué à ceux qui sont les siens. Mais (Hébr., 1, 1.) Il a parlé à nos pères en plusieurs occasions, et en diverses manières, par les Prophètes, et selon les temps et les circonstances, Il leur a toujours montré un chemin sûr et droit pour les faire arriver au bonheur du ciel. De plus, comme Il avait promis d’envoyer (Is., 49, 6.) un Docteur de la justice pour éclairer les nations et porter le salut jusqu’aux extrémités de la terre, Il nous a parlé en dernier lieu (Hébr., 1, 1, 2.) par la bouche de son Fils, dont Il nous a ordonné d’observer les préceptes, lorsqu’une voix (II Pierre, 1, 17.) descendue du ciel, partie du trône même de la gloire, est venue nous enjoindre à tous de L’écouter. Puis ce même Fils nous a donné des Apôtres, des Prophètes, des Pasteurs et des Docteurs, (Éph., 4, 14.) pour nous faire entendre la parole du salut, afin qu’on ne nous vit pas comme des enfants, emportés de tous côtés et flottant à tout vent de doctrine, mais qu’en nous tenant fermement attachés au fondement inébranlable de notre Foi, nous fussions (Éph., 2, 22.) comme un véritable édifice de Dieu, dans le Saint-Esprit.

§ II. — AUTORITÉ DES PASTEURS.

Et afin que personne ne fût tenté de recevoir la parole de Dieu annoncée par les ministres de l’Eglise comme la parole des hommes, et non comme la parole même de Jésus-Christ, notre Sauveur a voulu attacher une si grande autorité à leur enseignement qu’Il a dit un jour: (Luc, 10, 16.) qui vous écoute, M’écoute, qui vous méprise, Me méprise. Et, sans aucun doute, Il ne voulait pas appliquer cette déclaration à ceux-là seuls à qui Il parlait alors, mais encore à tous ceux qui succéderaient légitimement aux Apôtres dans les fonctions de leur ministère. C’est à tous ceux-là qu’Il a promis son assistance (Matth., 28, 20.) de tous les jours jusqu’à la consommation des siècles.

§ III. — FONCTIONS ET DEVOIRS DES PASTEURS

Jamais la prédication de la parole de Dieu ne doit être interrompue dans l’Eglise. Mais c’est surtout à l’époque où nous vivons que la piété et le zèle doivent se renouveler en quelque sorte et s’augmenter encore, pour nourrir et fortifier les Fidèles avec le pain vivifiant d’une pure et saine doctrine. C’est qu’en effet nous avons vu se répandre dans le monde ces faux prophètes dont le Seigneur a dit: (Jr., 23, 21.) Je ne les envoyais pas, et cependant ils allaient ; Je ne leur parlais pas, et cependant ils prophétisaient. Leur but est de dépraver le cœur des Chrétiens, par des enseignements insolites et étrangers. (Hébr., 13, 9.) Leur impiété, fortifiée de tous les artifices de Satan, s’est avancée si loin qu’il paraît presque impossible de l’arrêter et de la borner. Et si nous n’avions pleine confiance dans la promesse remarquable que notre Seigneur a faite de bâtir son Eglise sur un fondement si solide que (Matth., 16, 18.) les portes de l’enfer ne pourront jamais prévaloir contre elle, dans ce temps où elle est attaquée de toutes parts par tant d’ennemis, et battue en brèche sur tant de points, nous aurions raison de craindre de la voir succomber. Car, sans parler de ces belles provinces qui gardaient jadis avec tant de respect et de fermeté la vraie Foi catholique que leurs ancêtres leur avaient transmise, et qui, après avoir déserté le chemin de la vérité, marchent maintenant dans l’erreur, avec la prétention de se rapprocher d’autant plus de la vraie piété, qu’elles s’éloignent davantage de la Foi de nos Pères, y a-t-il une contrée assez lointaine, un lieu assez fortifié, un coin du monde chrétien assez reculé où cette peste n’ait cherché à se répandre par des moyens cachés ?

En effet, ceux qui ont entrepris d’infester l’âme des Chrétiens fidèles ont parfaitement compris qu’ils ne pourraient jamais s’expliquer au grand jour avec eux, ni faire arriver aux oreilles de tous leurs paroles pleines de poison. Aussi ont-ils essayé d’un autre moyen pour semer plus facilement et plus su loin leurs erreurs impies. Outre ces gros livres à l’aide desquels ils ont essayé de détruire la foi catholique — livres faciles à réfuter toutefois, avec un peu de travail et d’habileté, à cause même des hérésies évidentes qu’ils renfermaient — ils ont fait paraître un très grand nombre de petits traités qui, sous les couleurs de la vraie piété, ont surpris et égaré trop facilement la bonne foi des âmes simples.

C’est pourquoi les Pères du Concile oecuménique de Trente, voulant absolument combattre un mal si grandet si funeste par un remède efficace, non seulement ont pris soin de bien définir contre les hérésies de notre temps les points principaux de la doctrine catholique, mais de plus ils se sont fait un devoir de laisser, pour l’instruction des chrétiens sur les vérités de la Foi, une sorte de plan et de méthode que pourraient suivre en toute sûreté dans leurs églises ceux qui auraient la charge de Docteur et de Pasteur légitime.

Un certain nombre d’auteurs, nous le savons, ont déjà traité ces matières avec autant de piété que de science, cependant ces Pères ont cru qu’il importait extrêmement, que par l’autorité du Saint Concile, on vit paraître un livre, où les Pasteurs et tous ceux qui sont chargés d’enseigner pourraient puiser des vérités d’une certitude absolue, et les transmettre ensuite aux Fidèles pour leur édification.

Ainsi comme il n’y a (Éph., 4, 5.) qu’un seul Seigneur et une Foi, il n’y aurait qu’une seule et même manière, une seule et même règle, pour apprendre au peuple la Foi chrétienne et tous les devoirs qu’elle impose.

Les vérités qui entreraient dans ce plan sont très nombreuses. Il ne viendra à l’idée de personne que le Saint Concile ait eu la prétention d’expliquer dans le détail, et en un seul livre, tous les dogmes de notre Foi. Ceci appartient aux théologiens, qui font profession de transmettre par l’enseignement, la religion tout entière, avec son histoire et ses dogmes. Au surplus, c’était un travail énorme et qui n’aurait pas rempli le but du Concile. Cette sainte assemblée en effet (en décrétant ce catéchisme) a voulu simplement donner aux Pasteurs et aux autres Prêtres ayant charge d’âmes, la connaissance des choses qui appartiennent en propre au ministère d’une paroisse, et qui sont le plus à la portée des fidèles. Voilà pourquoi ils n’ont dû s’occuper ici que de ce qui pourrait seconder le zèle et la piété de certains Pasteurs qui peut-être ne seraient pas assez sûrs d’eux-mêmes dans les points les plus difficiles de la science divine.

Mais avant d’en venir à l’explication de chacun des articles qui doivent composer cet abrégé de notre Foi, l’ordre même de notre travail nous oblige à faire ici quelques déclarations que les Pasteurs auront soin de ne pas perdre de vue. Ces explications leur feront connaître exactement quel doit être le terme de leurs pensées, de leurs labeurs et de leurs études, et en même temps les moyens à employer pour arriver sûrement au succès désiré.

Or ce qui semble primer tout le reste, c’est qu’ils n’oublient jamais que toute la science du Chrétien, ou plutôt, comme le dit notre Seigneur, que (Jean, 17, 3.) toute la Vie Eternelle elle-même consiste en ce seul point: Vous connaître, Vous, le seul Dieu véritable et Jésus-Christ que Vous avez envoyé. Aussi le vrai Docteur de l’Eglise s’appliquera-t-il avant toutes choses à faire naître dans l’âme des Fidèles le désir sincère (I Cor., 2, 12.) de connaître Jésus Christ, et Jésus Christ crucifié. Il fera en sorte de leur persuader et de graver dans leur cœur cette Foi inébranlable qu’ (Act., 4, 12.) il n’existe point sous le ciel d’autre nom par lequel nous puissions nous sauver, puisque c’est Lui qui est l’hostie de propitiation pour nos péchés.

Et comme (I Jean, 2, 3.) on ne peut être sûr de Le connaître véritablement qu’autant qu’on observe ses commandements, la deuxième obligation, qui ne peut être séparée de celle que nous venons de marquer, sera de bien mettre en lumière que la vie des Fidèles ne doit point s’écouler dans le repos et l’oisiveté, mais que nous devons marcher sur les traces de notre Sauveur et chercher sans relâche et de toutes nos forces la justice, la piété, la foi, la charité et la douceur. Car si (Tite, 2, 14, 15.) Jésus-Christ s’est livré Lui-même pour nous, Il l’a fait pour nous arracher à toute sorte d’iniquité, pour faire de nous un peuple pur, agréable à ses yeux, ami fervent des bonnes œuvres. C’est ainsi que l’Apôtre ordonne aux Pasteurs de Le faire connaître et de Le proposer en exemple.

Mais notre Maître et Sauveur ne s’est pas contenté de parler, Il a voulu de plus prouver par sa conduite que (Matth., 22, 40.) la Loi et les Prophètes se résumaient tous dans l’amour. D’autre part l’Apôtre a formellement enseigné que (Rm., 13, 8.) l’amour est la fin des commandements, et la plénitude de la Loi. Personne ne peut donc mettre en doute que c’est un devoir, et un devoir primordial d’exhorter le peuple fidèle à l’amour de Dieu et de son infinie bonté pour nous. Ainsi, enflammé d’une véritable ardeur divine, ce peuple pourra s’élancer vers le Bien suprême, le Bien parfait dont l’amour et la possession produisent la vraie et solide félicité dans le cœur de tous ceux qui peuvent s’écrier avec le Prophète: (Ps., 72, 25.) Qu’y a-t-il dans le ciel et qu’ai-je désiré sur la terre, si ce n’est Vous, Seigneur ? C’est là en effet cette voie excellente que nous montrait Saint Paul lorsqu’il résumait toute sa doctrine et toute sa prédication, dans (I Cor., 13, 8.) la charité, qui ne périt point. Aussi qu’il soit question de Foi, d’Espérance ou de toute autre vertu, il convient d’insister toujours avec tant de force sur l’amour pour notre Seigneur Jésus-Christ, que chacun soit en quelque sorte obligé de comprendre que toutes les œuvres de perfection et de vertu chrétienne ne peuvent avoir d’autre source et d’autre terme que ce saint Amour.

§ IV. — MANIÈRE D’INSTRUIRE LES FIDÈLES

Mais si dans toute espèce d’enseignement, il importe de prendre telle ou telle méthode, cette vérité trouve surtout son application lorsqu’il s’agit d’instruire le peuple chrétien. C’est qu’en effet il faut tenir compte de l’âge, de l’intelligence, des habitudes, de la condition. Celui qui enseigne (I Cor., 9, 22.) doit se faire tout à tous, pour gagner tout le monde à Jésus Christ ; il doit se montrer lui-même un (I Cor., 4.) ministre et un dispensateur sûr, et à l’exemple du (Matth., 25, 23.) serviteur bon et fidèle, il doit mériter d’être établi par notre Seigneur dans des fonctions plus considérables.

Surtout qu’il ne s’imagine pas qu’une seule sorte d’âmes lui est confiée, et que par conséquent il lui est loisible d’enseigner et de former également tous les Fidèles à la vraie piété, avec une seule et même méthode et toujours la même ! Qu’il sache bien que les uns sont en Jésus-Christ comme des enfants nouvellement nés, d’autres comme des adolescents, quelques-uns enfin, comme en possession de toutes leurs forces. Il devra donc s’appliquer à reconnaître et à distinguer ceux qui ont besoin du lait de la doctrine, et ceux qui demandent une nourriture plus forte. Ainsi, il pourra distribuer à tous et à chacun ces aliments spirituels qui augmentent la vie de l’âme, jusqu’à ce que (Éph., 4, 13.) nous soyons tous parvenus à l’unité d’une même Foi, d’une même connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’hommes parfaits, et à la mesure de la plénitude de l’âge de Jésus Christ. Au surplus, c’est à tous les Chrétiens que l’Apôtre a voulu se donner lui-même en exemple sur ce point lorsqu’il dit qu’ (Rm., 1, 14.) il se doit aux Grecs et aux Barbares, aux savants et aux ignorants. Il voulait montrer à tous ceux qui sont appelés au ministère de la prédication, qu’ils doivent, en transmettant l’enseignement des mystères de la Foi et des règles des mœurs, proportionner leurs paroles à l’esprit et à l’intelligence de leurs auditeurs. Ainsi, après avoir nourri d’un aliment spirituel les esprits les plus élevés, ils ne laisseront point périr de besoin ceux qui, encore enfants (Lm., 4, 4.) demanderaient un pain qui ne leur serait point rompu.

Personne ne doit donc laisser refroidir son zèle pour instruire, parce que, de temps en temps, il faudra expliquer ces vérités qui paraissent simples et élémentaires- et que l’on aborde avec d’autant moins de plaisir qu’on se plait davantage dans l’étude de vérités plus élevées. Mais si la Sagesse elle-même du Père éternel a bien voulu descendre ici-bas, dans l’abaissement de notre chair, pour nous enseigner les lois de la vie surnaturelle, quel est celui que la charité de Jésus-Christ ne portera pas à se faire petit parmi ses frères, et à imiter comme lui les soins de la mère pour ses enfants ? quel est celui qui ne désirera assez ardemment le salut de son prochain pour vouloir, comme Saint Paul le dit de lui-même, (I Thess., 2, 8.) leur donner non seulement l’Evangile de Dieu, mais encore sa propre vie ?

Or, toutes les vérités que l’on doit enseigner aux Fidèles sont contenues dans la parole de Dieu, soit celle qui est écrite, soit celle qui a été conservée par tradition, L’Ecriture et la tradition voilà donc ce que les Pasteurs devront méditer jour et nuit. Et ils n’auront garde d’oublier cet avertissement que Saint Paul adressait à Timothée, et qui s’applique à tous ceux qui ont charge d’âmes: (I Tim., 4, 13.) Appliquez-vous à la lecture, à l’exhortation et à l’instruction ; car (II Tim., 3, 16, 17.) toute Ecriture inspirée de Dieu est utile pour instruire, pour reprendre, pour corriger, pour former à la justice, pour rendre l’homme de Dieu parfait, et propre à toutes les bonnes œuvres.

§ V. — PRINCIPAUX ARTICLES DE LA DOCTRINE CHRÉTIENNE.

Tout ce que Dieu nous a révélé est considérable et varié. Et tout, dans cette révélation, ne se comprend point assez facilement, et même, quand on l’a compris, ne reste pas assez bien gravé dans la mémoire, pour qu’on puisse en donner toujours une explication satisfaisante. C’est donc avec une profonde sagesse que nos Pères ont ramené toute la doctrine et toute la science du salut à quatre points principaux qui sont le Symbole des Apôtres, les Sacrements, le Décalogue, et l’Oraison Dominicale.

En effet tout ce que nous devons croire et connaître de la doctrine, de la création et du gouvernement du monde, de la récompense des bons et de la punition des méchants, toute, cela est contenu dans le Symbole.

Quant aux signes et aux moyens que Dieu nous donne pour obtenir sa grâce, nous les trouvons dans les sept Sacrements.

Les préceptes divins qui ont tous pour fin la Charité sont inscrits dans le Décalogue.

Enfin tout ce que nous pouvons désirer, espérer ou demander pour notre bien est renfermé dans l’Oraison Dominicale. Ainsi lorsque nous aurons expliqué ces quatre articles, qui sont comme les lieus communs de la sainte Ecriture, il ne manquera presque plus rien au Chrétien pour connaître ce qu’il est obligé de savoir.

En conséquence, nous croyons devoir avertir les Pasteurs que chaque fois qu’ils auront à mettre en lumière un passage de l’Evangile ou de toute autre partie de l’Ecriture sainte, ils pourront toujours le ramener à l’un de ces quatre points, et y prendre comme à sa source l’explication désirée.

Par exemple, s’il s’agit d’interpréter l’Evangile du premier Dimanche de l’Avent: (Luc, 21, 25.) Il y aura des signes dans le soleil et dans la lune, etc., ils trouveront ce qui se rapporte à cette vérité dans l’article du Symbole: Il viendra juger les vivants et les morts. Par ce moyen ils feront connaître en même temps aux Fidèles, et le Symbole, et l’Evangile. Ainsi, dans tout son enseignement et ses commentaires, le Pasteur pourra prendre et conserver l’habitude de tout ramener à ces quatre points principaux, qui selon nous renferment toute la moelle des Saintes Ecritures et même tout le Christianisme.

Quant à l’ordre de l’enseignement, il y aura lieu de choisir celui qui paraîtra le mieux approprié aux temps et aux personnes.

Pour nous, à l’exemple des saints Pères qui, voulant initier les hommes à la connaissance de Jésus-Christ et de sa doctrine, commencèrent toujours par la Foi, nous avons jugé à propos d’expliquer tout d’abord ce qui regarde cette vertu.