Calomnies de Simon.
Jason obtient à prix d’argent la souveraine sacrificature.
Il commet toutes sortes d’impiétés.
Antiochus est reçu à Jérusalem ; Ménélaüs supplante Jason.
Il est accusé devant Antiochus et laisse à sa place Lysimaque.
Onias reprend Ménélaüs, et est tué par Andronique.
Antiochus venge la mort d’Onias.
Lysimaque est tué par le peuple.
Ménélaüs rachète sa vie par une somme d’argent.
1 Mais Simon, le délateur qui a été dit des sommes d'argent et de la patrie, parlait mal d'Onias, comme si Onias avait inspiré à Héliodore ce qu'il avait fait, et qu'il eût été l'instigateur de ces maux;2 Et le pourvoyeur de la cité et le défenseur de sa nation, et le zélateur de la loi de Dieu, il osait le dire formant des desseins contre le royaume.3 Mais comme cette inimitié allait si loin que même par quelques amis de Simon, il se commettait des meurtres,Note II Macc. 4,3 :
Simon. Voir plus haut,
2 Machabées, 3, 4.
4 Onias, considérant le danger de cette lutte, et qu'Apollonius agissait en insensé puisqu'étant gouverneur de la Cœlésyrie et de la Phénicie, il fortifiait la malice de Simon, se rendit auprès du roi;Note II Macc. 4,4 :
Apollonius. Voir plus haut
, 2 Machabées, 3, 5.
5 Non comme accusateur de ses concitoyens, mais considérant en lui-même l'utilité commune du peuple tout entier.6 Car il voyait que sans l'intervention royale il était impossible de pacifier les choses, et que Simon ne pourrait renoncer à sa folie.Note II Macc. 4,6 : Sa folie, c’est-à-dire, ses folles entreprises.
7 Mais, après la mort de Séleucus, lorsqu'Antiochus, qui était appelé le Noble, lui eut succédé dans le royaume, Jason, frère d'Onias, ambitionnait le souverain sacerdoce.Note II Macc. 4,7 :
Le Noble. Voir
1 Machabées, 10, 1.
Séleucus IV Philopator. Voir plus haut,
2 Machabées, 3, 3.
Antiochus IV le Noble ou Epiphane, frère et successeur de Séleucus IV (175-164). Voir
1 Machabées, 1, verset 11 et suivants.
Jason est la forme grécisée du nom hébreu Josué ou Jésus. Ce fut lui-même, dit Josèphe, qui modifia ainsi son nom. Il voulait manifester ainsi son penchant pour les Grecs et leurs coutumes. Il acheta le souverain pontificat d’Antiochus Epiphane et en fit dépouiller son propre frère Onias III. Pendant trois ans, vers 174-171, il travailla à rendre Jérusalem païenne. Les intrigues de Ménélaüs, qui offrit une plus grosse somme d’argent au roi de Syrie, lui firent perdre sa dignité usurpée. Il essaya, mais sans succès, de la recouvrer, et après avoir erré en Arabie et en Egypte, il alla mourir à Lacédémone.
8 Etant venu vers le roi, lui promettant trois cent soixante talents d'argent et quatre-vingts talents d'autres revenus,9 Outre cela il promettait aussi cent cinquante autres talents, si on lui accordait le pouvoir d'établir un gymnase et une éphébie, et d'inscrire les habitants de Jérusalem parmi les citoyens d'Antioche.Note II Macc. 4,9 ; 4.12 :
Le gymnase dont nous avons déjà parlé (voir
1 Machabées, 1, 15) était pour les hommes faits, tandis que l’
éphébie était destiné aux exercices des adolescents, comme l’exprime le mot grec
éphébie lui-même.
10 Lorsque le roi le lui eut accordé, et qu'il eut obtenu la principauté, aussitôt il commença à transporter les coutumes des gentils parmi ses concitoyens.11 Et abolissant ce que par bonté les rois avaient accordé aux Juifs par l'entremise de Jean, père d'Eupolème, qui fut chargé d'une légation auprès des Romains, concernant l'amitié et l'alliance des Juifs avec eux, il renversait les ordonnances légitimes de ses concitoyens, et sanctionnait des constitutions perverses.Note II Macc. 4,11 :
Et abolissant, etc. Voir
1 Machabées, 8, 17.
Jean, père d’Eupolème. Voir
1 Machabées, 8, 17.
12 Car il osa établir un gymnase sous la citadelle même, et exposerions les jeunes hommes, les meilleurs, dans les lieux infâmes.13 Et ce n'était pas un commencement, mais un certain accroissement et un progrès de la vie païenne et étrangère, causée par le crime abominable et inouï de l'impie et non prêtre Jason.Note II Macc. 4,13 : Non prêtre ; Jason est ainsi désigné parce qu’il avait usurpé le titre de grand prêtre.
14 De telle sorte que les prêtres ne s'attachaient plus aux fonctions de l'autel, mais que méprisant le temple et négligeant les sacrifices, ils se hâtaient de prendre part à la palestre et à son injuste distribution des prix, et aux exercices du palet;Note II Macc. 4,14 : Injuste, parce que les prêtres ne pouvaient y participer sans crime. La palestre, l’endroit consacré aux exercices grecs de la gymnastique et ces exercices eux-mêmes. Palet, petit disque en métal poli et lourd qu’on lançait au loin.
15 Et même comptant pour rien ce qui faisait honneur à leur patrie, ils regardaient comme parfaites les gloires des Grecs.Note II Macc. 4,15 : Les gloires des Grecs, les titres et les dignités grecques, les luttes dans les jeux publics et les récompenses qui étaient discernées aux vainqueurs des jeux.
16 A cause de ces gloires, une dangereuse émulation régnait parmi eux; et ils enviaient leurs coutumes, et en toutes choses ils désiraient être semblables à ceux qu'ils avaient eus pour ennemis et destructeurs.17 Car agir d'une manière impie contre les lois divines impunément, on n'y parvient pas, et la circonstance suivante le montrera clairement.Note II Macc. 4,17 : La circonstance suivante ; la suite de cette histoire.
18 Or lorsqu'on célébrait à Tyr les fêtes quinquennales en présence du roi,Note II Macc. 4,18 : Les fêtes quinquennales, probablement une sorte d’imitation des jeux olympiques de la Grèce.
19 Le criminel Jason envoya de Jérusalem des hommes pécheurs portant trois cents didrachmes d'argent pour le sacrifice d'Hercule; ceux qui les avaient apportés demandèrent qu'ils ne fussent pas employés à des sacrifices, parce que cela ne se devait pas, mais qu'ils fussent destinés à d'autres dépenses.Note II Macc. 4,19 : La didrachme ou double drachme valait environ quatre-vingts centimes. Hercule était la divinité titulaire de Tyr. La divinité phénicienne s’appelait proprement Melkart ou le roi de la cité, et c’était un dieu solaire. Les Grecs l’identifièrent avec leur Héraklès ou Hercule.
20 Ainsi ils furent offerts, il est vrai, par celui qui les avait envoyés, pour le sacrifice d'Hercule; mais à cause de ceux qui les apportèrent, ils furent employés à la construction de navires trirèmes.Note II Macc. 4,20 : Navires trirèmes, vaisseaux de guerre à trois rangs de rames.
21 Cependant Apollonius, fils de Mnesthée, ayant été envoyé en Egypte, à cause des grands de la cour du roi Ptolémée Philométor, lorsque Antiochus eut reconnu qu'il était entièrement éloigné des affaires du royaume, consultant ses propres intérêts, il partit de là, vint à Joppé, et de là à Jérusalem.Note II Macc. 4,21 :
Apollonius, fils de Mnesthée, différent de celui dont il est parlé à
2 Machabées, 3, vv. 5, 7, est peut-être celui qu’Antiochus IV Epiphane avait mis à la tête de l’ambassade qu’il envoya à Rome. Plusieurs croient que c’est aussi le général que ce même prince envoya contre Judas Machabées et qui périt dans la bataille racontée à
1 Machabées, 3, 10.
Ptolémée VI
Philométor (181-146).
A cause des grands de la cour. Le mot grec correspondant est obscur. Plusieurs exégètes le traduisent aujourd’hui par
premier règne ou
inauguration du règne de Ptolémée VI, laquelle eut lieu lorsque ce prince atteignit sa quatorzième année, en 173. Depuis 181 jusqu’à cette date, il avait été sous la tutelle de sa mère Cléopâtre et puis, après la mort de la reine, sous celle d’Eulæus et de Lénæus. Ptolémée VI régna deux fois. Antiochus Epiphane attaque plusieurs fois l’Egypte, de 171 à 168. Dans une de ces campagnes, en 171, Philométor tomba entre les mains du roi de Syrie et les Egyptiens placèrent son frère Ptolémée VII Physcon sur le trône. Les deux frères régnèrent simultanément pendant six ans, de 170 à 164. Au bout de ce temps, ne pouvant plus s’entendre, Philométor garda pour lui l’Egypte et Chypre, et Physcon eut la Cyrène et la Libye, grâce à l’intervention de Rome. Philométor régna ainsi de nouveau seul jusqu’à sa mort en 146. Voici le sens de la fin du verset 21. Ptolémée VI voulait recouvrer les provinces de Palestine et de Phénicie et de Cœlésyrie qui avait été enlevées par les Séleucides à l’Egypte et qui avaient été promises comme dot à Cléopâtre sa mère, mais ne lui avaient pas été rendues, voir plus haut,
2 Machabées, 3, 3. Philométor fit donc des préparatifs pour reprendre ces provinces de vive force. Antiochus Epiphane envoya Apollonius en Egypte pour parer le coup, mais trouvant que son ambassadeur ne prenait pas à cœur les
affaires de son
royaume, se rendit à Jaffa pour mettre la ville en état de résister aux attaques des Egyptiens, et c’est de là qu’il se rendit à Jérusalem.
22 Or, ayant été reçu magnifiquement par Jason et par la cité, il fit son entrée à la lumière des flambeaux et au milieu des louanges; et de là il retourna en Phénicie avec son armée.
23 Et après un laps de temps de trois ans, Jason envoya Ménélaüs, frère de Simon, dont il a été parlé plus haut, pour porter de l'argent au roi, et rapporter ses réponses sur des affaires importantes.Note II Macc. 4,23 :
Dont il a été parlé. Voir
1 Machabées, 3, 4.
Ménélaüs, frère de Simon, était par conséquent de la tribu de Benjamin et ne pouvait aspirer légitimement au sacerdoce, n’étant pas descendant d’Aaron. Il acheta néanmoins le souverain pontificat, en surenchérissant sur Jason, vers l’an 170. Il n’était pas moins partisan que Jason des idées et des coutumes grecques. Cependant, comme il ne payait pas à Antiochus Epiphane les sommes qu’il lui avait promises, il fut chassé du pontificat et son frère Lysimaque tint sa place. Il ne cessa point pour cela ses intrigues. Il déroba des vases d’or du temple et en offrit une partie à Andronique, officier d’Antiochus IV. Onias III ayant reproché ses crimes à Ménélaüs, celui-ci, pour se venger, le fit périr par la main d’Andronique. Les Juifs ayant accusé plus tard Ménélaüs auprès du roi lui-même des crimes qu’il ne cessait de commettre, ne purent obtenir justice et ses accusateurs furent condamnés à mort, grâce à sa perfidie. Il aida Antiochus Epiphane à piller le temple de Jérusalem, voir
2 Machabées, 5, 15. La suite de son histoire est inconnue. Nous savons seulement qu’il expia enfin ses crimes et périt étouffé dans la cendre, voir
2 Machabées, 13, 3-8.
24 Mais Ménélaüs, s'étant rendu agréable au roi en rehaussant la grandeur de sa puissance, fit tomber en ses mains la souveraine sacrificature, en donnant trois cents talents de plus que Jason.
25 Et ayant reçu les ordres du roi, il revint, n'ayant à la vérité rien digne du sacerdoce, mais apportant le cœur d'un tyran cruel et la rage d'une bête farouche.26 Ainsi, Jason, qui avait surpris son propre frère, trompé lui-même, fugitif, fut chassé dans le pays des Ammanites.Note II Macc. 4,26 :
Avait surpris ; littéralement,
avait fait captif ; selon le grec,
avait trompé, fraudé.
Ammanites ; c’est-à-dire, Ammonites. La Vulgate porte ici ainsi que le grec
Ammanites ; mais dans
3 Rois, 14, 21, où elle porte
Ammanite, l’hébreu et le grec lui-même lisent
Ammonite.
27 Et Ménélaüs s'empara de la souveraine sacrificature; mais il ne s'occupait nullement de l'argent promis au roi, quoiqu'il en fût pressé par Sostrate, qui était préposé à la citadelleNote II Macc. 4,27 :
La citadelle des Grecs à Jérusalem. Comparer à
1 Machabées, 1, 35.
Sostrate, en vertu de ses fonctions, avait certainement des soldats syriens sous ses ordres. Comme il était chargé du recouvrement des tributs, voir le verset 28, c’est lui qui devait naturellement réclamer de Ménélaüs l’accomplissement de ses promesses.
28 (Car c'était à lui que la levée des tributs appartenait) ; pour ce motif l'un et l'autre furent appelés auprès du roi.29 Et Ménélaüs fut écarté du sacerdoce, Lysimaque, son frère, lui succédant ; et Sostrate fut préposé sur les Cypriotes.Note II Macc. 4,29 : Les Cypriotes, les habitants de Cypre ou Chypre. Lysimaque, frère de Ménélaüs, tint la place de son frère éloigné de Jérusalem et ne se montra pas moins pervers que lui. Il expia ses crimes par sa mort, voir le verset 41.
30 Or pendant que ces choses se passaient, il arriva que les habitants de Tarse et de Mallo excitèrent une sédition, parce qu'ils avaient été donnés à Antiochide, concubine du roi.Note II Macc. 4,30 : Tarse, capitale de la Cilicie. Mallo, ou Mallus, ville de la même province, sur le fleuve Pyramus. Antiochide avait reçu les revenus des deux villes de Tarse et de Mallo. Les rois d’Orient avaient coutume de donner aux reines pour leur entretien des villes ou même des provinces dont elles percevaient les revenus. Les habitants de Tarse et de Mallo se révoltent, soit parce qu’ils sont indignés d’être donnés à une femme illégitime, soit parce qu’ils craignent d’être trop pressurés par elle.
31 C'est pourquoi le roi vint en grande hâte pour les apaiser, ayant laissé pour son lieutenant un des grand de sa cour, Andronique.Note II Macc. 4,31 : Andronique gouverne à Antioche, en l’absence d’Epiphane. Nous ne savons sur ce personnage que ce qui est raconté dans ce chapitre.
32 Mais Ménélaüs, pensant avoir saisi le temps opportun, déroba du temple quelques vases d'or, les donna à Andronique, et les autres, il les avait vendus à Tyr et dans les cités voisines.Note II Macc. 4,32 : Ménélaüs, etc. ; il n’était plus à Jérusalem ; mais il y avait Lysimaque son vice-gérant, qui par ses ordres enleva des vases d’or du temple (voir verset 39).
33 Lorsqu'Onias l'eut su très certainement, il le reprochait à Ménélaüs, lui-même se tenant dans un lieu sûr, à Antioche, près de Daphné.Note II Macc. 4,33 : Antioche, sur l’Oronte, capitale du royaume de Syrie. Daphné, ainsi appelée à cause de ses bois de lauriers, était pour les habitants d’Antioche un lieu de plaisance.
34 D'où vint que Ménélaüs s'étant rendu auprès d'Andronique, le pria de tuer Onias. Lorsqu'Andronique fut venu près d'Onias, et que lui ayant donné la main droite avec serment (quoiqu'il fût suspect à Onias), il l'eut engagé à sortir de son asile, il le tua aussitôt, n'ayant aucun respect pour la justice.35 Pour ce motif, non seulement les Juifs, mais aussi les autres nations s'indignaient, et supportaient avec peine la mort injuste d'un si grand homme.36 Aussi le roi étant revenu du pays de la Cilicie, les Juifs et les Grecs allèrent ensemble le trouver à Antioche, se plaignant de la mort inique d'Onias.37 C'est pourquoi Antiochus fut contristé au fond du cœur à cause d'Onias, et touché de compassion, il répandit des larmes, se souvenant de la sobriété et de la modestie du mort;38 Et l'esprit enflammé de colère, il commanda qu'Andronique, dépouillé de la pourpre, fût conduit à travers toute la cité, et que dans le même lieu dans lequel il avait commis l'impiété contre Onias, le sacrilège fût privé de la vie, le Seigneur lui rendant la punition tout à fait méritée.
39 Cependant de nombreux sacrilèges ayant été commis dans le temple par Lysimaque, d'après le conseil de Ménélaüs, et le bruit s'en étant répandu, la multitude s'assembla contre Lysimaque, une grande quantité d'or ayant été déjà emportée.40 La foule donc se soulevant, et les esprits étant remplis de colère, Lysimaque commença par employer environ trois mille mains iniques armées, le chef étant un certain tyran, également avancé en âge et en démence.Note II Macc. 4,40 :
Tyran, nom propre selon plusieurs interprètes. Les
Actes des Apôtres (voir
Actes des Apôtres, 19, 9) parlent aussi d’un personnage de ce nom.
41 Mais, dès que l'on s'aperçut de l'entreprise de Lysimaque, les uns prirent des pierres, les autres de gros bâtons, et quelques-uns jetèrent de la cendre contre Lysimaque.42 Et beaucoup des siens furent blessés, et quelques-uns même succombèrent, mais tous furent mis en fuite; et le sacrilège lui-même, on le tua près du trésor.
43 On commença donc à accuser Ménélaüs de toutes ces choses.44 Et, lorsque le roi fut venu à Tyr, trois hommes envoyés par les anciens l'informèrent de cette affaire.45 Et comme Ménélaüs avait le dessous, il promit à Ptolémée de lui donner une grande somme d'argent pour qu'il persuadât le roi en sa faveur.Note II Macc. 4,45 :
Ptolémée. Voir
1 Machabées, 3, 38.
46 C'est pourquoi Ptolémée alla trouver le roi, qui s'était mis dans un vestibule comme pour prendre le frais, et le fit revenir de sa résolution.47 Et Ménélaüs, certainement coupable de tout le mal, le roi l'acquitta; mais les malheureux députés, qui, s'ils avaient plaidé leur cause devant des Scythes, auraient été jugés innocents, il les condamna à mort.Note II Macc. 4,47 : Les Scythes étaient considérés par les anciens comme les plus barbares des hommes.
48 Aussitôt donc ils subirent une peine injuste, ceux qui avaient défendu la cause de la cité, et du peuple, et des vases sacrés.49 C'est pour cette raison que même les Tyriens, étant indignés, furent très généreux pour leur sépulture.50 Cependant Ménélaüs, à cause de l'avarice de ceux qui étaient puissants auprès du roi, se maintenait dans l'autorité, croissant en malice pour tendre des pièges à ses concitoyens.